Dans un ouvrage téléchargeable sur le site de la vie des idées, Denis Merklen et Numa Munard nous livre leur analyse sur la nature de ces émeutes urbaines à l’occasion desquelles leurs protagonistes mettent le feu aux bibliothèques. Je les cite:“D’une part, elle doit être observée dans le cadre des conflits entre l’État et les classes populaires et, d’autre part, comme faisant partie des clivages qui divisent les classes populaires, y compris et surtout à l’intérieur de ce que l’on appelle les banlieues”. La puissance explicative de cette hypothèse formulée dans le style marxo-pompier des années 60/80 est en effet manifeste. De sorte que,si « on” ( c’est à dire les jeunes!!! ) met le feu aux caves, aux voitures, aux poubelles, si « on » incendie les bus et brûle les livres et les filles, ce serait donc , pour reprendre une autre de leurs perles, parce qu’ils représenteraient » aussi un objet social dont on se sert pour tracer des frontières entre les groupes et les catégories ». Voillà ce qu’aujourd’hui on publie dans la République des idées pour nous aider à comprendre ce qui, dans l’Allemagne hitlérienne, était une pratique courante des sections d’assaut ( les S.A de sinistre mémoire ) lumpen-prolétarisées…Franchement nul,on se croirait quarante ans en arrière,en première année de socio à Vincennes…
Ce matin, plus de 600 journalistes à la conférence de presse de Nicolas. Un record, paraît-il. Et ce soir, les mêmes, devant leurs caméras, micros et claviers de nous exposer leur gêne ou leur mépris d’avoir à commenter l’action et la politique d’un personnage « pipolisé ». Question: « pipolisé » par qui, sinon par ceux qui se pressent à son invite? Plutôt que de cracher dans la soupe qu’ils nous préparent et nous servent tous les matins, nos journalistes feraient mieux de s’inspirer de l’action menée par les scénaristes américains. Plus un mot en effet ne sort de leurs stylos… En grève!
Ce soir encore, des images de pays d’ Afrique ravagés par des massacres interethniques, les maladies et la faim.Depuis hier,José Bové,lui, ne mange plus. En grève de la faim, rue de la Banque ! Pour protester contre l’attitude du gouvernement à propos des OGM. Et Ségolène Royal, qui le visitait aujourd’hui de considérer son choix « admirable ».Il constituerait selon elle une «posture morale par rapport aux enjeux»…Mais dans quel monde vivent donc ces télé-évangélistes du vide!
Jacques Bascou et la gauche boycottent le dernier conseil municipal de Narbonne. La raison? La loi et la démocratie auraient été bafouées depuis 6 ans.Bigre! Juste avant Noël et à trois mois des élections municipales cette soudaine lucidité préélectorale s’apparente à une divine illumination.Les voies ( voix ) du Seigneur étant certes imprévisibles,on peut tout de même se demander si tant d’inattention ne relèvent pas de la faute professionnelle. Dans ce cas,une nouvelle traversée du désert ne serait pas sans vertus… Qu’à Dieu ne plaise?!
Deux phrases relevées dans ma revue de presse,ce matin. Celle de A.M Journet, conseillère socialiste sortante de Narbonne: » Je ne conçois pas que l’on puisse discuter du bout de gras (sic!) quand il est question d’aider les gens ».Celle de J.P Alduy,maire UMP de Perpignan: »L’ambition est l’ombre portée de nos rêves ». Et deux formes de mépris à l’égard des citoyens. La vulgarité compassionnelle pour Madame et le cynisme Kisch pour Monsieur.
La pluie tombait. J’étais près de la fenêtre. La rue était vide. Des feuilles mortes couvraient la chaussée, mouillées. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]
Lu ce matin dans « L’Opinion », un papier très juste d’Antoine Oberdorff. Ce qu’il décrit n’est pas une colère.C’est une convergence. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime […]
Premier dimanche de Hanouka.Sydney. Une plage.Plus d’un millier de Juifs réunis pour allumer la première bougie.La lumière. Les chants. Les enfants. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime […]
Sur mon fil d’actus Facebook. Lu ce matin cette révélation : nous vivrions dans un « patriarcat acoustique ». Rien que ça. Quinze ans de retard, mais toujours la même ardeur pour débusquer le […]
Le mantra de Gédéon était simple, brutal : « S’il y a des problèmes avec la police, c’est parce qu’il y a des policiers. » Il en avait fait son programme. Un jour, il ferait tomber l’édifice, et son […]