Epilogue de la bataille navale de La Nautique: sur un coup de Trafalgar…les responsables de la SNN se plient finalement à la volonté du maire de Narbonne. Sportfolio ressuscite et crée dans son sillage un bel oecuménisme !
Quelques financements savoureux! Parkings payants sur des plages…de l’aire Montpelliéraine. Et dans l’Aude ? chiche, se risque Michel Santo. Un dossier L’Express de Manuel Cudel sur l’empire Nicollin. Rencontre avec un « personnage » et un système « républicain » pittoresque, sinon picaresque !
Je croyais les Tartarins de la Société Nautique Narbonnaise, mis à quai et au pas par Didier Mouly, et Robert Déjean son Président, enfin convaincus de ne plus agiter des eaux, que leur concessionnaire, voudrait semble-t-il plus calmes. Eh bien non! Les voilà maintenant partis pour une nouvelle bataille nauticarde: envoyer par le fond le restaurant « Le Pavillon ». Ce qui figurait, me dit-on, dans leur programme. Comme le championnat d’extrême glisse, que le maire de Narbonne s’est empressé de rétablir après qu’ils l’eurent dézingué à trois mois de son commencement. C’est ainsi que la nouvelle majorité de la SNN a condamné, par un « mur » de jardinières – décidément, on les aime les jardinières dans cette ville! -, sans demander d’autorisation à la Ville de Narbonne, l’accès au parking public de la concession.
Le sénateurs, à leur tour, sortent enfin de leur réserve. Ils viennent de mettre « en ligne » leur discrète et ancestrale distribution de « petit blé ». Une manne financière qui circule dans des circuits longs et coûteux, pour, parfois, de surprenantes actions et d’étonnants bénéficiaires. Ainsi ces 7.000 euros attribués par Roland Courteau à la commune de Saint-Paulet pour l’aménagement d’une maison des associations. Saint Paulet! qui recensait 182 habitants en 2012, sans doute tous membres de plusieurs « communautés » culturelles et festives… Ou ces 12.000 euros donnés à Expédition MED (Méditerranée en danger), une association de Lozère, évidemment au premier chef concernée… Je l’avoue à ma grande honte, j’ignorais, jusqu’à aujourd’hui, l’existence même de cet exemplaire village-citoyen audois, comme le caractère maritime et méditerranéen du département de la Lozère. Cela dit, trêve d’ironie – j’espère que l’on ne m’en voudra pas à Saint Paulet et Saint Chély d’Apcher! – et soyons un peu sérieux – tout en reconnaissant avoir complété mes connaissances géographiques. Je persiste à penser, en effet, que ce dispositif devrait être tout bonnement supprimé.
Près de 6 millions de chômeurs: un niveau jamais atteint. Un chiffre qui ne dit rien des drames vécus par ceux qui le subissent. Il figure en tête de gondole des principaux médias assorti de rares commentaires techniques gouvernementaux ou d’indignations morales et politiciennes venues de tous les camps de l’opposition, de droite et de gauche. Du côté gauche, c’est la faute du patronat : « Il ne joue pas le jeu ». Du droit, celle du Président Hollande et de sa majorité: « fiscalité, marché du travail, assistanat… » L’exécutif prônant lui la patience: « La croissance et l’emploi seront bientôt là ». Comme Godot! Il suffit pourtant de lire ce qui s’écrit et se commente sur les médias sociaux pour se rendre à l’évidence: la patience, elle, n’est pas au rendez-vous. Et ne le sera pas demain. Le ton monte, l’argumentation rationnelle n’est plus entendue, les bouc-émissaires se succèdent: l’Europe, les migrants, les « étrangers » (en général: de faciès et de culture), l’Allemagne… Et, conséquemment, le débat politique se tend. Sa violence monte, les partis se fragmentent: à gauche et à droite. Et dans chacun d’entre eux, PS et « Les Républicains », notamment, on pousse aux extrêmes. Un climat détestable s’installe désormais dans ce pays. Plus personne ne semble vouloir sacrifier quoi que ce soit de son statut, de ses privilèges, de ses idées voire de ses convictions pour oeuvrer à la seule cause commune qui vaille: éclairer l’avenir, le rendre avenant. Enfin! Ce matin, ma confiance en ceux de ma génération qui aujourd’hui tiennent tous les pouvoirs ou presque est au plus bas. Je rêve d’un séisme politique, un saut générationnel qui enverrait les 60 ans et plus dans les maisons de retraite de la République. Elle sait être généreuse! Un voeux pieux, je le sais. Mais il n’est pas, encore, interdit de rêver. Surtout à mon âge …