Chronique de Narbonne. L’indépendant fait des « bulles »!

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À la rédaction de l’Indépendant, hier soir, l’esprit était manifestement ailleurs  et les claviers flottaient sous l’effet de profanes bulles. Quelle n’a pas été ma surprise, en effet,  ce matin, de lire ceci,  en gros et en gras: « A Béthléem, les pèlerins étrangers ont été dissuadés par le client de tensions qui règne entre la Palestine et Israël…. » Passons sur l’accent de trop sur le nom de  ville où naquit le Christ, mais ce « client » à la place de climat, tout de même, quelle offense à celui qui, jadis, avec les marchands, les chassât hors du temple. Et ce complément « tensions »  , qui devrait être au singulier… Ciel!

Les 15 maladies de tout gouvernement des hommes selon François, le pape!

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Le pape François a dressé, lundi 22 décembre, un « catalogue » de quinze maladies qui menacent le haut clergé, et plus particulièrement la curie (le gouvernement de l’Eglise). Une leçon de lucidité et de courage adressée à toutes les « sociétés » et « corps » constitués. Engagé dans une profonde réforme de la Curie, il a expliqué en outre, et à plusieurs reprises, qu’il se sentait quelquefois « anticlérical« .

Chronique de Narbonne, et d’ailleurs. Du langage salé à la communication institutionnelle du Grand Narbonne

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Monsieur Ortiz est Vice-Président du Grand Narbonne. Dans le privé, il officie dans une agence bancaire. N’étant pas de sa « clientèle », je ne peux rien dire de son comportement à son égard. Mais du « Ta gueule » adressé à Gérard Schivardi, lors de la dernière session du conseil communautaire, j’en aurai aussitôt retiré mon compte et le reste. Ce ne sont pas des manières! Faut dire, à son crédit, si je puis dire, que son Président Jacques Bascou lui avait tendu le godet : « Ce n’est pas un forum ou le comptoir d’un bistrot, ici, bordel! ». Un langage finalement accordé – pour le justifier peut-être? –  à  l’objet de ce vulgaire échange, à savoir le recrutement d’un(e) directeur (trice) de la communication; et à cette occasion donner au corps de leur institution une très vilaine… image!

Chronique de Narbonne et d’ailleurs. Des élus régionaux au comble de l’absurde!

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Vendredi 19 décembre, pathétique réunion du Conseil Régional. Les rideaux noirs étaient tirés et ses conseillers pleurnichaient. Faussement, comme un vieil accordéon éventré. Alary, son président, niait sa mort pourtant officialisée,  Rossignol, pour l’opposition, réclamait une minute de silence. Et, dans cette ambiance de plomb, Alary toujours égrenant d’invraisemblables et ahurissantes propositions. La plus saisissante, absurde ?  La création, dans la future grande région, « d’un cinquième niveau de gouvernance regroupant  présidents de régions, de métropoles, d’agglos et de conseils généraux afin de traiter tous les sujets territoriaux d’égal à égal ». Et moi qui croyais tout connaître d’élus régionaux jamais à court d’idées pour conserver pouvoirs et privilèges! Accordons tout de même à notre président intérimaire le mérite de nous avoir apporté la preuve, s’il le fallait, d’une incommensurable et ruineuse propension à la démagogie intéressée. Voilà qui augure mal , du côté de Montpellier, de la fusion de Midi Pyrénées avec le Languedoc-Roussillon;  et qui nous fait espérer trouver, du côté de Toulouse, un peu de cet esprit de responsabilité perdu sur les rives du Lez. On a encore le droit de rêver à quelques jours de Noël!

Immigration! Des voeux pieux de François à la tentation du diable…

img1c1000-9782922528671Le temps de la communication politique, et ses effets, est de courte durée. Il nous était promis un discours de François Hollande sur l’immigration « structurant » et nous avons eu droit à une enfilade de poncifs enrobés de vagues considérations humanistes. Des voeux pieux  que personne, de bonne foi républicaine ou pas, ne peut pas ne pas faire siennes – dans un monde idéal, assurément! Et déjà effacés tant l’évanescence du propos flottait à des années lumières des préoccupations et des inquiétudes des français –   « trop de nos concitoyens se considèrent encore comme des étrangers » et  « trop de nos compatriotes ont le sentiment de ne plus être chez eux ».

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