Antisémitisme ! La cause ? l’interdiction d’une manif …

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Ce matin, certains médias , et non des moindres, comme un certain Jego, qui, à droite, occupe le centre,nous donnent l’explication tant attendue des raisons qui seraient à l’origine des « débordements » antisémites des dernières manifs pro palestiniennes : leur interdiction !

Combattre l’antisémitisme, sans honte , sans haine et sans peur …

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À chaud, ces quelques mots. Pour exprimer ma honte et ma peur! Ma honte et ma peur devant tant de haine et de violences  orchestrées contre les juifs de France aux motifs d’une guerre qui ne nous concerne en rien; ma honte et ma peur quand fusionnent dans les manifs des fanatiques rouges et verts au nom d’une politique d’Etat qui n’est pas la nôtre ; ma honte et ma peur quand s’en détachent les plus fous d’entre eux pour s’attaquer aux synagogues et aux commerces de Sarcelles , après qu’en France et à Toulouse on ait tué des juifs parce que juifs , s’en souvient-on encore ? Ma honte et ma peur, disais je , comme autant de raisons pour me battre sans état d’âme contre cette plaie de l’antisémitisme qui suinte dans nos banlieues et qui ne cache plus son nom ; me battre encore et toujours enfin contre cette lâcheté de nos élites qui trop longtemps l’ont tue pour que leurs auteurs ne désespèrent point de la République…

Chronique de Narbonne: l’Aude n’est pas et n’a jamais été un « Pays Cathare » .

Château de Peyrepertuse.

Château de Peyrepertuse

Chaque été, des milliers de touristes sont persuadés d’effectuer dans les ruines des châteaux de Lastours, Quéribus et Peyrepertuse un pèlerinage aux sources du catharisme.

Entre identité et appartenance !

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« L’un des principaux effets pervers générés par le phénomène du communautarisme, très en vogue par les temps qui courent, c’est de confondre en un amalgame confus identité et appartenance. L’identité, c’est, pour faire simple, « qui je suis » ; l’appartenance la noie dans les eaux troubles d’une ambiguïté. Cette ambiguïté repose sur l’idée que l’on peut avoir, par esprit simplificateur, paresse mentale ou absence totale ou relative d’autonomie de pensée, de « faire partie » d’un ensemble qui nous englobe et finalement nous « définit » (en nous éludant pourtant de façon insolente). Prenons un cas pour nous faire mieux comprendre. Ce sera le mien car j’en maîtrise les coordonnées spatio-temporelles et n’en parle pas au hasard, mais en connaissance de cause et avec une objective subjectivité. Je suis né à (et en) Avignon. Bon : je suis donc présumé comtadin ou si l’on préfère, de façon plus élargie, provençal. Mais ma mère était Lozérienne issue de Lozériens probablement depuis le Néolithique, voire même depuis l’Aurignacien. Quant à mon père, fringant Celto-ligure ardéchois, d’origine huguenote quoique farouchement athée, il vient d’un très ancien métissage entre Ligures récurrents et Celtes dominants. Il avait de fait la prestance des Salyens dont se méfièrent avec raison les Massaliotes et que surent amadouer les Romains pragmatiques. Alors, quoique natif du Comtat Venaissin autrefois papal et tiraillé entre l’imaginaire d’Henri Bosco et le laconisme éphésien de René Char, suis-je plutôt Celto-ibéro-ligure, quasi bougnat, et finalement plus proche de Pascal, de Pourrat et de Vialatte (qui ne se ressemblent en rien eux-mêmes entre eux…) ? Ce serait assurément compter sans le fait que mon enfance fut nomade et cosmopolite et que, peu avant d’entrer dans la trouble confusion de la préadolescence, soit à onze ans, je fus plongé dans un bain de lourde germanité semi-rurale et post-polémologique. Je m’y noyai à demi et n’en ressorti qu’imbibé à jamais de romantisme récurrent.Si bien que, élevé par moi-même, à ma seule guise et au gré de mes intuitions, je fus non pas un Provençal ou un péri-auvergnat hercynien, mais un patchwork culturel schubertien, un contemplatif « objectal » chardinien et, ma foi, disons les choses, un inclassable radical, virevoltant de Marin Marais et François Couperin à Franz Schubert, dit Petit Champignon, et du maître absolu des natures still life au subtil paysagiste brumeux balto-saxon amateur de solitaires contemplatifs. Et ma verve plumitive (ou désormais informatique) ne manque jamais une occasion d’attester les effets induits de cet étrange et irrationnel mélange. Je suis donc un patchwork : telle est mon identité : je n’appartiens à rien ni à personne, sauf à tous ceux qui, d’ici de là, m’ont forgé une âme complexe, contradictoire, mais aussi espiègle et gourmande. Je vous en souhaite de même et vous m’agréerez d’autant plus que vous serez des miens, des nôtres, c’est-à-dire de ceux qui ne sont de nulle part et n’appartiennent à rien d’artificiel (une nation, un peuple, une religion, ainsi de suite…) ni à cet autre artifice : une conviction inébranlable, une foi indélébile, citoyens de partout et de n’importe où, en quête d’un seul Graal (mais bien réel et aisément atteignable) : la beauté, la grâce, qui n’a rien à faire avec les dieux ou avec Le Dieu, mais avec ces deux prodiges : la vie et vous-même en personne, doté d’une identité unique et irremplaçable. »

Entre identité et appartenance, de Gil Jouanard :

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