Hier, dans un billet surtout consacré aux racines culturelles et politiques communes de l’Indépendant de Perpignan et de la Dépêche du Midi, je faisais état du fait que les négociations exclusives ouvertes début septembre entre La Dépêchedu Midi et le GroupeSudOuest (GSO), concernant la vente des Journaux du Midi (Midi libre, L’Indépendant, Centre presse Aveyron), étaient prolongées au-delà du 31 octobre. Selon PresseNews.fr, un audit diligenté par le groupe toulousain sur les Journaux du Midi révélerait en effet plusieurs points noirs. Une importante hémorragie de journalistes, seraient attirés en effet par l’aubaine d’une future clause de cession, au point que, de sources syndicales, les 3 millions d’euros provisionnés par La Dépêche pour la clause en question seraient probablement insuffisants. D’autre part il s’avère que les rotatives de l’Imprimerie du Midi sont en mauvais état et que le coût social induit par la réorganisation des régies publicitaires aurait été largement sous estimé par la Dépêche. On comprend donc pourquoi, dans ces conditions, le groupe de Jean-Michel Baylet, leader du futur tour de table qui regroupera aussi Centre France (La Montagne) et des acteurs locaux – en particulier l’architecte François Fontes et l’industriel Louis Nicollin -, s’est pour l’instant abstenu de présenter un dossier de rachat à l‘Autorité de la concurrence … À noter qu’hier Louis Nicollin était sur toutes les pages du Midi Libre en super commentateur de l’actualité nationale et régionale. Sans doute un hasard! Quant à François Fontes, qui n’est plus qu’accessoirement architecte et principalement homme d’affaires avisé, l’opportunité d’un foncier important et disponible dans le périmètre du Midi Libre ne doit pas le laisser insensible … À suivre!
Je tape sur «Google actualités», aujourd’hui à 13 heures, et note ceci :
Première info : « En marge de la rencontre « Progreso global » organisée par la fondation Ideas à Madrid, mercredi 19 octobre, François Hollande a appelé Nicolas Sarkozy et les autres dirigeants européens à être à la hauteur de la situation lorsdu prochain sommet européen, sinon ce sera « la victoire des agences de notation »
Deuxième info : « Moody’s a abaissé mardi la note souveraine de l’Espagne de deux crans, de Aa2 à A1, avec perspective négative, jugeant que le pays restait vulnérable aux tensions de marché. »
Et de remarquer que, ce même mardi, mais le soir, François Hollande a rencontré le Président du gouvernement espagnol, son ami Zapatero, qui applique les mêmes recettes que les autres dirigeants européens.« Quelle vérité que ces montagnes bornent, qui est mensonge au monde qui se tiennent au-delà ». Montaigne!
Un fait ou un évènement n’existe dans » l’opinion publique » qu’à la condition d’être rapporté et traité par ce qu’il est convenu d’appeler les » médias « . En général sur le mode catastrophique, graveleux ou conspirationniste. Et les quotidiens dits de référence n’échappent pas à ce phénomène. Certes, la forme, pour ne pas dire l’écriture, fait encore illusion mais, pour l’essentiel, ce ne sont que sélection de copies- collées d’agences de presse, commentaires d’extraits de discours et d’articles hors contexte ou propos de débits de boissons germanopratins. Le tout enrobé de la petite couche idéologique censée correspondre à son coeur de lectorat, pour faire passer sans trop de reflux la pilule à l’ abêtissement des esprits. Prenez donc n’importe quel journal ou hebdo de la semaine dernière! Qu’en retenir de vraiment utile? Rien ou presque… Ainsi va le monde de l’information. Comme dans ma cité, où, avant le changement de maire « le sens unique de circulation » provoquait des embouteillages quotidiens férocement commentés par le Midi Libre et qui, depuis, n’existent apparemment plus. Enfin, je veux dire : ne sont plus rapportés, ni commentés… Il est vrai que son ancien rédacteur en chef local, désormais voyage. À Tolède avec le nouveau maire de Narbonne, Et New York avec le président de la Région (voir son consternant papierdu 16 avril dernier et ce qu’en dit plus sérieusementMontpellier journal )…
Je 7.11.2024 Galley au café. C’est une habitude. Devant mon premier café, je lis une ou deux pages d’un Journal littéraire. J’ai donc ouvert ce matin celui de Matthieu Galey. Pourquoi ? Parce que je […]