Chronique de Narbonne, et d’ailleurs. La montée au ciel de la Voie Domitienne!

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Midi Libre Dimanche. Un article dans la série « Un patrimoine, une histoire ». Et une première phrase enlevée qui commence sur un air et un rythme à la Charles Trenet. La deuxième, dans la foulée, nous proposant une magnifique, et inattendue, érection de la voie Domitienne. Je ne sais si le rédacteur de cet article s’est oublié, mais son entame m’a réjoui pour le reste de la journée. Voir ainsi en imagination la portion qui en reste  place de l’hôtel de ville se dresser dans sa fosse, comme à la Concorde l’obélisque, ou sur un coq sa crête, est une véritable prouesse poétique. La veille, à la cathédrale Saint-Just Saint-Pasteur, les chrétiens commémoraient la montée au ciel de Marie. Par la grâce du Midi Libre, c’est celle de la Via Domitia qui le fut dimanche…

NB : Ériger (définition et…)

Le vertige de l’avenir et la fabrique de l’actualité…

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« Qu’est ce que l’actualité? Ce que fabriquent et distribuent des organes de diffusion spécialisés ( le système médiatique organisé ). À ne pas confondre avec le réel historique. Si ce réel constitue la matière première des entreprises d’information, le produit final livré sur le marché est très loin de le refléter dans toutes ses dimensions historiques, économiques,sociales… Selon les intérêts, attentes, de leurs « propriétaires » et/ou les présupposés idéologiques et politiques, de leurs rédactions, et de leur « lectorat », le « réel » est tamisé, hiérarchisé et servi sous une forme qui assure durablement la viabilité économique de ces entreprises. Le politique prend en charge lui aussi évidemment le réel historique et son actualité au sens où je viens de la définir.  Il en est, de surcroît, une composante majeure: en effet, la commentant il participe de sa production permanente. » Ces quelques notes, rapidement jetées dans mon « bloc », maladroites, je comptais les développer, à l’occasion d’un article un peu plus fouillé sur ce sujet. Et puis je tombe sur un billet de Maxime Tandonnet qui me semble parfaitement les illustrer. Le voici, sans autres commentaires que sa propre conclusion:

La trêve estivale de juillet-août se prête au recul et à la hauteur face aux événements. Pourtant, l’avenir est une chose que l’on n’a pas forcément envie de voir, avec son cortège d’incertitude est d’angoisse.  “Ni la mort ni le soleil ne se peuvent regarder en face” écrit François Mauriac (Mémoires intérieurs). J’y ajouterais volontiers “l’avenir”. Le dernier rapport de l’ONU sur l’avenir de la population mondiale est ainsi passé inaperçu en France. Pourtant, sa lecture donne le vertige. En 2100, la terre sera peuplée de 11,2 milliards d’habitants contre 7 aujourd’hui. La seule population de l’Afrique va quadrupler, atteignant 4,2 milliards et faisant de ce continent le plus peuplé de la planète. L’Inde sera la première puissance démographique devant la Chine avec 1,5 milliard d’habitants. Le Nigéria dépassera les Etats-Unis et à lui seul, comptera plus d’habitants que l’Europe toute entière qui perdra d’ici là 14% de sa population. Le bouleversement en cours soulève des interrogations gigantesques: l’Afrique dans ces conditions peut-elle relever le défi incommensurable de son développement économique et social? Et sinon, que devient-elle? Que reste-t-il en tout cas de notre pauvre Europe et de ses peuples en 2100? Quelles sont les issues planétaires sur le plan de la pollution et de l’environnement? Des matières premières et de l’énergie? De l’alimentation et des ressources en eau potable? Dans cette poudrière, quelle place doit avoir le monde occidental et comment concevoir son unité, son leadership face aux défis gigantesques des décennies qui viennent? Parfois, je me dis que le maelström de l’actualité quotidienne, les polémiques, les passions et les querelles du quotidien ne sont guère que des leurres pour nous détourner des vraies questions qui touchent au futur de l’humanité. Celles que nous n’avons pas envie de voir ni d’entendre…

Source : Le vertige de l’avenir Maxime Tandonnet

Chronique de Narbonne. L’indépendant fait des « bulles »!

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À la rédaction de l’Indépendant, hier soir, l’esprit était manifestement ailleurs  et les claviers flottaient sous l’effet de profanes bulles. Quelle n’a pas été ma surprise, en effet,  ce matin, de lire ceci,  en gros et en gras: « A Béthléem, les pèlerins étrangers ont été dissuadés par le client de tensions qui règne entre la Palestine et Israël…. » Passons sur l’accent de trop sur le nom de  ville où naquit le Christ, mais ce « client » à la place de climat, tout de même, quelle offense à celui qui, jadis, avec les marchands, les chassât hors du temple. Et ce complément « tensions »  , qui devrait être au singulier… Ciel!

Agnès Chauveau, directrice de l’école de journalisme de Sciences Po, ou la phobie des citations et le goût du plagiat…

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Après la révélation par le site Arrêt sur images de plagiats effectués par la directrice exécutive de l’Ecole de journalisme de Sciences Po Agnès Chauveau, cette dernière a été « mise en congé de ses fonctions » par le directeur de l’école Bruno Patino.

Hier au soir, un « Ce soir (ou jamais) » à revoir sans jamais se lasser…

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Hier soir! excellent émission de « Ce soir (ou jamais) ». Les invités: Alain Duhamel, Élie Cohen, Bernard Maris, Régis Debray et Guy Roux de Bézieux. Ce dernier, vice-président du MEDEF – je ne le connaissais pas – qui, je dois l’avouer,  m’a particulièrement séduit. C’est pas du Gattaz!