Macron carbonise la rentrée politique, à gauche et à droite | Contre-Regard.com
Pour une sortie, c’est plutôt une rentrée politique et médiatique réussie pour Emmanuel Macron ! Pas un média qui ne parle et ne commente sa démission du gouvernement. Dans un concert quasi unanime de critiques d’une violence inouïe. Du jamais vu ni entendu sous la « Cinquième » : traître, pour tous les tartuffes qui, à gauche, font des procès en traîtrise à François Hollande ; escroc, pour des philosophes « engagés » qui longtemps furent les propagandistes zélés d’un communisme à la mode « Mao » ; immoral, pour tous les « planqués » et les apparatchiks biberonnés depuis leur adolescence dans les officines associatives du Ps et de l’Unef ; hypocrite, pour tous les parvenus, anciens de l’ENA et de la filière trotskiste, de la « coupole » socialiste ; agent de la finance internationale, pour les thuriféraires d’un État croulant sous la dette et vivant de cette même finance « cosmopolite » ; trop libéral, pour les « bonapartistes » de droite et de gauche ; trop social, pour les libéraux-conservateurs ; trop jeune, pour les vieux ; sans mandat électoral, pour tous ceux qui les cumulent, et en vivent ; sans parti et sans « logistique » pour le soutenir dans son « aventure vouée à l’échec »… Bref ! insupportable, et à « tuer » pour tous les « rentiers » de la classe politique et médiatique. En attendant, ce novice démontre une parfaite gestion de son calendrier politique et médiatique ; efface la rentrée de Montebourg et la primaire du PS ; fait le pari que Hollande ne se représentera pas ; démissionne et créé les conditions pour l’en dissuader ; relance la guerre des présidentiables au sein de la gauche ; prend le créneau d’un Bayrou, si Sarkozy, à droite, aux primaires l’emportait ; intéresse un électorat du centre droit et du centre gauche… Ma foi, ce n’est déjà pas si mal que ça pour un jeune surdoué qui n’entend rien au jeu politique français. Et puis, envoyer un grand coup de pied dans la fourmilière ne peut pas faire de mal. Au point où nous en sommes…
Mots-clefs : Bayrou, Emmanuel Macron, Fillon, Hollande, Juppé, Présidentielles 2017, Sarkozy
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Didier
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Icare s’est beaucoup approché du soleil, comme Macron des sunlight de la bulle médiatique, et c’est lui qui a cramé. À part je suis socialiste, puis je ne suis ni droite ni gauche, puis je ne suis pas socialiste, puis je suis de gauche, quel bilan de quatre ans de pouvoir (2 dans l’ombre et 2 à la lumière) ?
Son interview à Ouest France, bel exercice de langue de bois, est d’une platitude désertique.
Le mouvement 5 étoiles, proche en Italie de cette démarche antisystème, vit ses premières déconvenues à Rome.
De Lecanuet à Kouchner, en passant par Jobert et Hulot, la galaxie politique de la V République est pleine de ces météorites chatoyantes très vite absorbées par les trous noirs de nos pesanteurs sociologiques.
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coupeaux
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bonsoir Le sous marin de Hollande est en route , j’espere que les electeurs vont pas se jeune coquelicot bonne soiree
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