Il était 8 heures 30 du matin, et, dans la chambre claire et spacieuse où m’avait conduit une jeune infirmière, j’attendais patiemment – que faire d’autre ! –, allongé sur le lit qui m’avait été attribué, coiffé d’une charlotte bleue clair et revêtu d’une simple blouse grise aux motifs géométriques, j’attendais patiemment que les brancardières de service viennent me chercher pour m’amener au « bloc ».
On dit souvent de nos enfants et petits enfants « qu’ils font des caprices », les « intéressants » ; qu’ils cherchent toujours à « attirer l’attention » : par des pitreries ou en faisant des bêtises.
Il est avéré que, selon le principe d’incertitude d’Heisenberg, (dont je ne puis évidemment douter), le vide est un plein d’énergie, a un poids. Ce qui semble définitivement admis par la théorie physique, l’est- il donc aussi en sciences humaines, songeais–je ? Une pensée, une proposition, un discours, une campagne électorale, une installation « artistique », enfin, vide de sens, par exemple, aurait-elle un poids, une « valeur » – marchande ! – ? À l’épreuve de l’expérience empirique la plus banale, indubitablement ! Impossible en effet de s’en débarrasser : le vide emplit notre quotidien, nos vies… Et, parfois, souvent en vérité, je l’avoue, il me pèse… Mais à un point ! Si vous saviez !
Mercredi matin, je dirai solennellement à la responsable d’accueil du service de chirurgie ambulatoire de l’hôpital public, et en présence d’un huissier de justice par moi officiellement requis, que j’ai décidé de résilier une bonne fois pour toutes, mon abonnement dans son service, service dont je m’empresse toutefois de signaler l’excellence de ses prestations et le grand professionnalisme de ses agents – là n’est pas la question !
5 heures et demi du matin ! La nuit a été lourde et chaude, et le sommeil intermittent. Toutes les fenêtres sont grandes ouvertes. Les premières voitures balayeuses sont entrées en action. Elles font un bruit épouvantable qui emplit tout l’appartement.
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Samedi. Ou peut-être jeudi. Je terminais mon tour de ville. À hauteur du café « Le Duplex », je pensais à Pierre. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]
Hier midi, au début des Barques. Là où la ville se raconte qu’elle est un décor. Ils étaient trois. Un couple de cols verts et leur petit. Neuf et maladroit. […]
Ce matin, aux Halles. Chez Laurent Chamayou. À l’heure où l’on se retrouve. Des amis qui aiment l’Espagne. Qui aiment Jerez, le flamenco et ses bodegas. Séville, son élégance et sa féria. Sanlúcar […]
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