En 2017, La République en marche a pris le pouvoir avec le seul appui du MoDem. Dans la foulée de la nomination d’Édouard Philippe à Matignon et des élections législatives, le centre et la droite modérée se sont petit à petit rapprochés de ce noyau dur. Puis, aux européennes, LREM a proposé une offre élargie à ses partenaires : Agir, qui rassemble la droite Macron-compatible, le Mouvement radical et des écologistes en rupture de ban avec Europe Écologie-Les Verts. Depuis la déroute des Républicains, de nouveaux élus s’agrègent, en grande majorité issus de la droite.
Dans un contexte de crise profonde au sein du parti Les Républicains (LR), crise que les élections européennes du 26 mai (8,48 %) ont mis clairement au jour (démission de Laurent Wauquiez, sécession de Valérie Pécresse — qui n’a aucun espace à droite ! — etc.), 71 maires et un président de conseil départemental (François Goulard, pour le Morbihan) issus de 35 départements et 12 régions, officialisent ou confirment leur soutien au président de la République, Emmanuel Macron et annoncent la création d’une « République des maires et des élus locaux » — initiative qui « contre » celle du président du Sénat (et le met en danger) : reconstruire les Républicains à partir des territoires.
Semaine éprouvante ! À lire la presse locale je n’aurais plus le choix qu’entre mourir sous les eaux de la Méditerranée, le « feu » de fanatiques islamistes ou celui, ionisant, des déchets nucléaires (de Malvési).
Il serait quand même temps que le discours public et politique sur la transition écologique, la protection de l’environnement, la lutte contre le réchauffement climatique abandonne ses références doctrinales « anti libérale ». Laisser croire, à gauche et chez les Verts (français j’entends), qu’il suffirait de supprimer l’économie de marché pour solutionner tous les problèmes environnementaux posés par l’accroissement de la population mondiale et la réduction des inégalités économiques et sociales entre pays et habitants de cette planète, est, en effet, totalement illusoire.
Décidément, cette communauté de communes catalo-audoise n’en finit pas de se déchirer (voir mes billets la concernant avec le tag « Corbières Salanque Méditerranée »). Après l’abandon des compétences sociales aux communes, le refus d’une promotion touristique communautaire, celui d’un Plan d’Urbanisme Intercommunal (PLUi) , un Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) en panne et des problèmes récurrents de gestion, notamment, ce sont maintenant les compétences en eau et en assainissement que sept communes * détenant la minorité de blocage ont décidé de reporter en 2026 !