La fille de Monsieur Patrick Jardin a été tuée, et avec elles de nombreux autres innocents, lors d’un spectacle donné au Bataclan, dans des conditions, on s’en souvient encore, ignobles ; un véritable massacre perpétré froidement par un commando d’islamistes agissant pour le compte de Daech. Depuis, il a, dit-il, la « haine » ; ce qu’on peut aisément comprendre, non ?
Edouard Rocher, le maire Radical de Coursan, m’a adressé ce matin un sympathique message pour m’informer qu’il était « en place » avec le Député « Marcheur » de l’Aude, Alain Perea, à l’Asinerie du Rivage.
C’est un ami carcassonnais qui m’a incité à lire l’entretien accordé par Jean Claude Pérez à Laurent Rouquette, publié dans l’Indépendant, mercredi dernier. Il valait le détour, c’est vrai. On s’en souvient, peut-être, le Jean-Claude en question fut maire socialiste de Carcassonne (2009-2014), avant que les électeurs ne l’envoient sur les bancs de l’opposition ; député (1997-2017), jusqu’à ce que les militants de son parti lui préfèrent quelqu’un d’autre – envoyé au tapis lors des dernières élections ; et candidat malheureux à un siège de conseiller régional, qui, par ses mêmes « amis », lui fut refusé.
Il y a des jours, comme aujourd’hui, où le hasard vous fait « tomber » sur l’expression la plus basse de la flagornerie militante, au point de douter jusqu’à l’équilibre moral et intellectuel de ceux qui complaisamment la diffusent, l’approuvent et la « likent », sur les réseaux sociaux, notamment.
Cette histoire de prénoms, qui témoigneraient de la volonté de ceux qui les donnent de s’intégrer, ou pas, – leurs enfants avec – , à la communauté nationale : son histoire, sa culture, sa langue … , a provoqué un vacarme médiatique d’une intensité telle que la moindre remarque aux propos indignés – surjoués – des deux protagonistes à l’origine de cette controverse ne peut hélas se faire entendre.