Remarques en vrac, et à l’emporte pièce, sur l’affaire Benalla, à l’attention des « indignés » de circonstance :
Le cabinet d’un Président de la République – et d’un ministre – , est composé de hauts fonctionnaires (qui, pour le plus grand nombre d’entre eux et indépendamment de leurs options politiques et/ou de leur loyauté envers celui qu’ils servent, ont au plus haut degré le sens de l’intérêt de l’État) et de « militants » (sans formation administrative, mais fidèles et dévoués à celui qui incarne temporairement leur vision idéologique), dans des proportions ou les seconds sont très minoritaires. À l’inverse, ils pullulent dans les cabinets des exécutifs des collectivités locales…
L’autre matin, sur France Culture, à la fin du journal, des cris, des hurlements, des ouhouh…ouhhhhh !, des injures, des menaces. Plus tard, j’apprends qu’il s’agit d’une scène ordinaire du Tour de France – que je ne suis pas. Et plus précisément de manifestations d’hostilités à l’encontre des coureurs de l’équipe Sky et de Chris Froome en particulier.
Nos élus se promènent peu en centre ville : ils habitent à sa périphérie – pour nombre d’entre eux – et ne connaissent que les chemins d’accès à l’hôtel de ville – enfin, pas tous ! On peut les comprendre, surtout en ce moment : 34° à l’ombre pèse. Quoiqu’une petite mise en jambe urbaine et matinale soit recommandée. Pour leurs artères, cela va de soi ; et parce qu’elle leur permettrait, surtout, d’affiner leur connaissance de leur propre environnement.
Un insoumis traqueur de « fascistes planqués », filme un individu casqué tabassant un manifestant place de la Contrescarpe au moi de mai. Le Monde tombe, par le plus grand des hasards,sur cette vidéo, mobilise ses équipes au chômage technique, et, re-hasard bingo !lance sa « bombe » – politique – à fragmentation en pleine saison estivale : la petite frappe déguisée en faux flic est un nommé Alexandre Benalla, chargé de la sécurité d’Emmanuel Macron.
Louis Privat, le patron des « Grands Buffets » n’est jamais à court d’idées – il ne fait jamais rien comme personne ! Surtout quand il s’agit de promouvoir l’art contemporain et les artistes qu’il affectionne.Et qu’il fait, à sa manière, dans des lieux ou des conditions originales, comme autant de « performances ». En 2008, déjà, il demandait à Patrick Chappert-Gaujal, de travailler le métal et d’investir les cuisines de son restaurant de l’Espace de Liberté pour y faire entrer de la lumière et de la beauté. Un « geste » artistiquement, techniquement et professionnellement osé. Et parfaitement réussi ! D’autres artistes suivirent et non des moindres, comme le sétois Di Rosa et ses bronzes, autour de ses fontaines… De sorte que son restaurant est devenu aussi, au fil du temps et des ses « coups de coeur », une « galerie » d’un type particulier, sans finalité marchande, dont l’objet estde redonner à l’art sa fonction ornementale ; de le mettre au contact des publics les plus divers.