Contre-Regards

par Michel SANTO

Le hijab de la présidente de l’UNEF-Sorbonne, révélateur d’une vraie fracture idéologique au sein des partis et associations de gauche…

     

Une nommée Maryam Pougetoux a donc été élue représentante des étudiants à l’Université Paris IV pour y représenter l’UNEF. Depuis, elle occupe dans les médias et les réseaux sociaux une place considérable – et disproportionnée. La raison en étant moins le nombre et la qualité de ses mandants que son  apparition devant la caméra coiffée d’un hijab, le voile islamique. Sur les 46255 électeurs inscrits à son Université, en effet, seuls 3854 ont voté (soit 8,33%), l’UNEF n’obtenant que 384 voix (soit 9,96% des votants) et un poste, celui-là même de cette dame.

Révolution touristique, Cucugnan crée un spot de sieste au pied du château !

     

Je m’oblige à regarder les JT et les publicités qui les suivent pour ne pas me couper définitivement de cet « esprit public » modelé quotidiennement par leurs créateurs. Certains m’en feront évidemment le reproche et me conseilleront d’aller voir un de leurs amis psychothérapeutes pour m’en éloigner le plus vite possible. L’inconvénient, si tant est qu’eux mêmes n’en soient pas les « victimes », en serait toutefois de ne rien comprendre aux désirs et comportements massivement stéréotypés qui animent notre vie sociale.

La tentation scissionniste chez les Radicaux fusionnés, fera-t-elle long feu ?…

 

Il y a chez nos « Radicaux » une culture de la scission-fusion qui n’est pas sans rappeler celle, quasi génétique, de la mouvance trotskiste :  la Révolution permanente, j’entends celle du corps social, en moins, le radicalisme français et ses deux petits satellites de gauche et de droite s’étant contenté au cours de ces 40 dernières années de jouer le rôle de supplétifs aux partis de gouvernements – PS et UMP.

Une séparation organisationnelle et politique qui a pris fin dès l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République entraînant une recomposition partisane inédite sous la Ve République : les partis politiques traditionnels ayant été balayés au profit de La République en Marche.

Le parc d’activités fantôme du domaine Celeyran : un « scandale régional » !

 

Illustration : photo La Dépêche

   

Dans l’Indépendant de ce jour, j’apprends que les élus de la Région Occitanie ont décidé l’attribution d’un bail emphytéotique de 75 ans, au vigneron Gérard Bertrand  pour 138 hectares de terre, de bâtiments agricoles et de l’immense cave du domaine de Celeyran, pour un loyer annuel (fixé par les domaines) de 15 000 € par an. Un domaine de 330 ha qui avait appartenu à la famille Toulouse-Lautrec et acheté par l’ex-Région Languedoc-Roussillon en 2009, alors présidée par Georges Frêche, pour y réaliser un parc d’activités économiques (qui n’a jamais vu le jour). À l’abandon depuis, son château a été pillé : boiseries, lustres, tableaux, tentures, cheminées… Un véritable scandale, pourtant prévisible, et que j’avais déjà dénoncé dans un billet écrit  le 27 juillet 2016 : 

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