Demain dimanche, « Carnaval » ! Oh pas celui venu du fond des âges où le « désordre social », la critique politique, l’inversion des hiérarchies de pouvoir étaient le moyen, à la fin de l’hiver, de « purger » les tensions d’une communauté pour en retrouver, les beaux jours revenant, les normes sociales établies. Pratiques païennes reprises en partie par l’Église romaine, à l’entrée du cycle des 40 jours de Carême comme le montre l’exemple des Fallas de Valence. Un formidable mélange de rituels religieux et profanes, dans lequel sont honorés des saints et brûlés, dans tous les quartiers de le ville, les « idoles » et emblèmes de notre temps : stars du cinéma, hommes politiques, dollar etc…
Cette brève, pour informer les lecteurs qui ont suivi, ici, le petit feuilleton des relations croquiniolesques du Préfet de l’Aude et de madame, avec messieurs Larrat, le maire de Carcassonne, et Dupont, son collaborateur « culture », que ce représentant de l’État et madame, prépareraient leurs valises pour rejoindre, le 13 mars, le département de la Manche, capitale Saint Lô.
Grosse colère, froide, à la lecture du Midi Libre (« Occitanie : le ministre de la Justice annonce cinq nouvelles prisons en région ») et de l’Indépendant (« Le Garde des Sceaux annonce la construction d’une maison d’arrêt à Narbonne ») de ce soir. Colère car cette conférence de presse de monsieur Urvoas, n’apporte rien de nouveau à celle qu’il avait déjà faite fin 2016, sur le même sujet. Colère enfin et surtout, parce que rien n’indique, contrairement à ce que nous laissent croire ces deux articles d’une complaisance inouïe, la mise en oeuvre d’une programmation budgétaire et d’un calendrier favorable à la construction prochaine de prisons dans la région en général, et à Narbonne en particulier, notamment.
Madame Geoffroy, Secrétaire d’État à la politique de la Ville à l’Arche. Narbonne.
La migration des ministres et secrétaires d’État vers les circonscriptions électorales où nichent des députés de la même variété politique a commencé. Que pourraient-ils faire d’autre en cette saison préélectorale ?
Il est monté dans la voiture du train qui, samedi dernier, me menait à Montpellier, puis s’est assis dans le fauteuil qui me faisait face, sans le moindre petit mot, ni sourire, de courtoisie.