Un mois encore sans verres adaptés à la vue de près. La conséquence est qu’il me faut des lunettes loupes pour lire et écrire ; ce qui me fatigue. Je me contente donc de courtes plongées dans des Journaux d’écrivains, notamment. Ainsi, ce matin, j’ai ouvert au hasard celui d’André Gide *, pour y trouver ceci noté le 19 Août 1930 :
Levé à 4h30. Déverrouillage de l’alarme programmée à 5h30. Monté dans le taxi à 7h. Arrivé à l’hôpital privé du Grand Narbonne à 7h 15. Pris en charge, en mains plutôt, par une première (et très jeune) infirmière, à 8 heures ; elle me dit : « Je vais vous mettre une goutte dans l’œille(sic) gauche ». Une autre, dans la salle jouxtant le bloc, conversant avec sa collègue : « hière ; il n’est pas pareille ; il n’est pas sûre ; bonjoure … » Mais d’où vient, chez ces jeunes gens, cette façon de prononcer ces (e) à la suite de la dernière consonne d’un mot ? Combien de fois ai-je repris mes propres petits enfants ! Et les ai-je irrités…
Chaque mardi et mercredi, une atmosphère singulière flotte dans les allées de ce magasin à libre-service. Loin de l’agitation habituelle des fins de semaine, elles ne sont empruntées que par un petit nombre de personnes, principalement des femmes âgées. Elles se déplacent lentement entre les étagères remplies, semblant perdues dans leurs pensées. On dirait que seule la fantaisie les guide, ou le désir d’évasion, d’une rencontre inattendue. Celle d’une caissière, peut-être : celle qui ne manque jamais de demander des nouvelles d’une fille ou d’un fils, qui habite si loin…
Samedi. Ou peut-être jeudi. Je terminais mon tour de ville. À hauteur du café « Le Duplex », je pensais à Pierre. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]
Hier midi, au début des Barques. Là où la ville se raconte qu’elle est un décor. Ils étaient trois. Un couple de cols verts et leur petit. Neuf et maladroit. […]
Ce matin, aux Halles. Chez Laurent Chamayou. À l’heure où l’on se retrouve. Des amis qui aiment l’Espagne. Qui aiment Jerez, le flamenco et ses bodegas. Séville, son élégance et sa féria. Sanlúcar […]
Lu dans l’Indépendant du jour : « l’Occitanie résiliente entend proposer un nouveau modèle de développement pour assurer la souveraineté économique, énergétique, sanitaire et alimentaire […]
La pluie tombait. J’étais près de la fenêtre. La rue était vide. Des feuilles mortes couvraient la chaussée, mouillées. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]