Alain Perea, le jeune maire de Villedaigne et vice-président du Grand Narbonne n’est pas qu’en « En Marche » ! Il déménage, fonce, laboure… Vendredi, dans son modeste foyer municipal, il réunissait 120 personnes ; et samedi, il était à Lyon, dans un immense Palais des sports, avec Macron et plus de 10 000 personnes. Un changement de planète, que dis-je, d’univers ! La foule débordait dans les rues de la capitale des Gaules, alors que dans son petit village elles sont habituellement désertes tant on y craint de répétitives et catastrophiques inondations. Mais bon ! il fallait la remplir sa petite salle des fêtes. Pour la galette des rois ou le loto annuel de l’Amicale bouliste, c’est du gâteau. Pour un éloge macronien à l’heure de l’apéritif, c’était une autre chanson. Et pour dire quoi ? Eh ben, qu’ il veut marcher devant, pas derrière ou à côté ; ne pas faire de la figuration ou assurer l’intendance ; ou porter sur ses épaules de déménageur l’ambition de jeunes et anonymesmembres de la société civile locale. Y’ en a, oui !« C’est dit, c’est fait, je veux être député ! » gazouille-t-il… Et d’en fanfare communiquer pour le faire savoir. Ses amis encartés comme lui au PS, jusqu’à quand ? à l’ouïr ne savent d’ailleurs plus qu’en penser – mais l’est-il toujours ? D’autres se demandent quand il sera viré ; la plupart s’en foutent ou regardent ailleurs ; certains discrètement le suivent ; son président d’Agglo ne veut pas s’en mêler ; la députée sortante, M.Hélène Fabre, ne peut pas l’encadrer ; lui non plus d’ailleurs ! Bref, dans le microcosmepolitique de ce petit bout de France qui se veut grand, l’interrogation quasi métaphysique est : combien comptent Macron et Perea, s’il est investi pour les législatives de juin ? Être ou ne pas l’être, et quand, telle est sa question…
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La reconquête de l’hégémonie, à gauche de la gauche, vient de s’ouvrir… ça va cogner ! Cette dernière phrase concluait le billet, en lien, écrit le lendemain de la victoire de B. Hamon à la primaire de la « B.A.P ». L’objectif principal du Ps étant à présent d’affaiblir à tout prix Mélenchon en tentant de disloquer son alliance électorale avec le PCF. La manoeuvre a déjà commencé ; et le terrain est favorable à cette initiative tant les contradictions entre le leader de la « France Insoumise » (FI) et ses alliés communistes sont vives.
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Que les assistants parlementaires des députés et des sénateurs forment une « petite entreprise familiale politique » – la famille étant entendue ici dans tous les sens possibles – est une évidence connue de tous ceux qui s’intéressent à la vie publique. L’affaire Pénépole Fillon le révèled’une manière particulièrement cruelle pour l’intéressée, comme pour son candidat d’épouxà la présidentielle.
Dans mon billet précédent, j’ai voulu traiter cette affaire, tant elle est emblématique – et caricaturale – de certaines pratiques locales, sur un mode ironique, sans rien cacher cependant des responsabilités en cause. En effet, et très curieusement, dans l’article de la Dépêche référencé précédemment, le responsable du pôle culturel de la Ville, Monsieur Dupont, est souvent cité et présenté, de fait, comme l’homme clef de cette étonnante situation, et son seul coupable.
Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973). Paris, musée national Picasso – Paris. MP72. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]