Madame Delga ne rate pas une occasion, lors de ses déplacements en région, pour affirmer avec autorité que son « bureau, c’est le terrain » (1). Une expression dont l’absurdité n’a d’égale que la bêtise des chargés de communication peuplant les annexes présidentielles de nos exécutifs nationaux et régionaux. Se targuer d’aller « sur le terrain », c’est avouer du même mouvement que l’on trace une ligne de partage entre le terrain et les centres de décision parisiens ou locaux (sièges de partis, palais nationaux, de régions, départements, que sais-je encore).
Monsieur Méric préside le Conseil Départemental de la Haute Garonne. Il est socialiste… et républicain. La preuve ? Il fait de son institution et de son « hôtel » , en ce jour de fête nationale, un restaurant ouvert à ses habitants. Boissons et repas sont offerts , évidemment !
Les deux vieux-partis anciennement dits de gouvernement, sont engagés dans un processus de démembrement qui va aller bien au delà du simple transfert de groupes de personnalités de droite et de gauche vers la majorité présidentielle. Ce qui se prépare sera de plus grande ampleur et va modifier durablement l’offre politique nationale.
Jeudi 6 juillet. Leucate village, à la terrasse du 35 bis, avec Michel Arcens pour notre déjeuner estival. Un rituel qui, entre Perpignan, où il réside, et Narbonne, nous réunit chaque été, depuis trois ans déjà ! Un léger vent venu de la mer et notre table à l’abri du soleil créaient d’idéales conditions pour ce moment de partage amical. La présence discrète d’une clientèle étrangère ajoutait au tableau une touche de vie sociale exotique. Je ne sais pourquoi, une certaine nonchalance générale peu-être, donnait à cette jolie petite place un petit air d’Italie…
Paul Alliès*, dans un article publié à chaud dans son blog quelques heures seulement après le discours du Président de la République devant le Congrès, n’en revient toujours pas ! Ce proche d’Arnaud Montebourg, après qu’il eut donné une petite leçon à ceux – surtout à ses amis de gauche et du PS en particulier – qui contestaient à Emmanuel Macron le recours à l’article 18 de la Constitution, au prétexte « d’humilier le premier ministre » ou « d’opérer un coup d’État institutionnel » (1), note d’abord, ce qui n’est pas rien dans le contexte d’une parole politique aujourd’hui dévaluée, que ce qu’avait dit celui qui n’était alors qu’un candidat la présidentielle, lors de son dialogue à Mediapart le 5 Mai, notamment, sera tenu (2).
Le soleil tape sur le granit de la Madrague. Ce muret n’est pas une clôture, c’est un barrage. Il sépare l’eau du jardin, le bruit de la mer, le siècle des touristes du silence des […]
Le sapin est bleu, le givre est froid. Mais au sommet, dans les ailes d’un papillon, brille une étoile rouge. Elle est l’étincelle de la bienveillance. C’est elle qui réchauffe l’image et […]
Samedi. Ou peut-être jeudi. Je terminais mon tour de ville. À hauteur du café « Le Duplex », je pensais à Pierre. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]
Hier midi, au début des Barques. Là où la ville se raconte qu’elle est un décor. Ils étaient trois. Un couple de cols verts et leur petit. Neuf et maladroit. […]
Ce matin, aux Halles. Chez Laurent Chamayou. À l’heure où l’on se retrouve. Des amis qui aiment l’Espagne. Qui aiment Jerez, le flamenco et ses bodegas. Séville, son élégance et sa féria. Sanlúcar […]