Le 5 octobre 2015, était lancée l’Année de l’innovation France-Japon (2015-2016). Depuis, en France et au Japon, jusqu’à la fin de ce mois de décembre, a été organisée une série d’événements, sous la forme de séminaires scientifiques, de conférences et de débats, d’expositions sur la technologie et le design/la mode et de manifestations liées à la promotion des entreprises et la culture. Et les 6 et 7 décembre 2016, Osaka, principale ville du Kansai et du Japon, accueillait le Grand Forum de l’Année de l’innovation franco-japonaise pour deux jours d’expositions et de séminaires. Carole Delga y était accompagnée d’une longue et forte délégationd’élus, de cadres de son administration, de chefs d’entreprises, d’universitaires et de journalistes, notamment.
J’avais fait observer, lors des investitures du Ps audois pour les régionales, en 2015, que le rejet de la candidature, en position éligible, du député sortant de Carcassonne, Jean-Claude Pérez, n’était que le premier acte d’un scénario qui visait à l’éliminer pour celles à venir, et qui viennent d’avoir lieu – les investitures –, pour les législatives de 2017 – voir mon billet (ici).
Femme de chambre dans un hôtel, après des mois passés en isolement et rééducation dans une clinique, Lynn y satisfait son obsession du nettoyage. Elle chasse la saleté, la moindre souillure réelle ou fantasmée. Sans limites !Tous les mardis, elle se glisse sous le lit de la chambre 304. Elle observe la face cachée de ceux qui y séjournent. S’insinue dans leur vie. Le soir, elle s’enferme dans une solitude sauvage. Un mardi c’est un homme infidèle qui se paye du plaisir avec Chiara : une belle de nuit, corps et âme en liberté. Elle offrira à Lynn quelques caresses, facturées… «Je voudrais qu’une seule fois quelqu’un soit couché sous mon lit, je voudrais qu’un jour seulement quelqu’un écoute ma vie », songe Lynn. Femme de chambre un romansaisissant, fiévreux, deMarkus Orth sur la « vérité de ce monde » : « Les choses, dit-elle, ont leur propre caractère. Il y a toujours une moitié qui nous demeure cachée. » À peineplus d’une centaine de pages lues d’une traite. Un ton, un style, un univers singulier – qui n’est pas sans rappeler celui de Thomas Bernhard. Et Lynn, qu’on ne quitte plus. Longtemps après avoir tourné la dernière page ! Pour ceux qui n’ont pas encore acheté « Chanson douce » de Leila Slimani – prix Goncourt –, j’en recommande la lecture. Ils pourront alors confronter ces deux figures de Louise et de Lynn. Une « nounou » meurtrière et une femme de chambre à la raison chancelante et à l’épreuve de la liberté. Chacun de ces deux personnages augmente la richesse interprétative de l’autre. À l’expérience, pour moi, Lynn est celle qui donne le plus à penser sur les limites de la « vérité »…
Femme de chambre. Markus Orths. Traduit de l’allemand par Nicole Casanova, éd. Liana Levi, 2009, 104 p., 14 €.
Madame Nathalie Granier-Clavet n’est plus la 3e adjointe du maire de Narbonne déléguée, notamment, à l’urbanisme. Elle ne pourra pas donc pas m’éclairer, en tant que telle, en tout cas, sur certains aspects juridiques, de la procédure, très particulière, retenue pour l’attribution du marché public concernant la salle multimodale.
En effet, contrairement aux marchés classiques conditionnés par l’interdiction d’associer une entreprise à la conception d’un ouvrage, c’est la procédure dite « conception-réalisation » qui a été choisie par le conseil municipal par une délibération du conseil municipal en date du 24 septembre 2015.