Contre-Regards

par Michel SANTO

Nous vivons une véritable révolution démocratique !

   
 

Les Français ont parfaitement intégré l’idée, depuis l’instauration du quinquennat, que la seule élection qui comptait était l’élection présidentielle. Et ils en tirent deux conséquences. La première est de donner au Président nouvellement élu, aux législatives suivantes, une majorité conséquente ou absolue à l’Assemblée. La seconde, pour une grande partie des électeurs, surtout ceux des partis perdants, à ces mêmes législatives, une forte abstention.

Sur le parvis de la Scène Nationale, Didier Mouly faisait son théâtre…

 

 
 

Samedi dernier, Didier Mouly faisait son théâtre. Dans son rôle habituel ! Celui de Tartuffe. Sur un parvis – de sa compétence – aux marches défoncées (1), sous un soleil de plomb et devant un public – petit – anesthésié, il a éreinté la gestion de la Scène Nationale – déficitaire – par Jacques Bascou – qui ne la gère pourtant point, même s’il elle est dans « ses compétences » et qu’il l’a finance ! Programmer une salle multimodale à 20 millions d’euros dont la gestion sera structurellement déficitaire, elle aussi, et demander au président de l’Agglo de lui refiler le Théâtre, pour le mieux gérer, c’était gonflé tout de même… Et il a osé ! Sa solution ?

Le Président de la Société Nautique de Narbonne coupe le son de l’association « A tout bout d’chant » !

Le croquis de la semaine de Denis Carrière : « Robert Déjean, autrefois dans l’opposition constructive, aujourd’hui dans la majorité destructrice » !

Article de La Dépêche en lien (ici)

Le bing bang politique de dimanche ne sera pas le résultat d’un complot, d’une macromania ou de l’inculture des « masses »…

Un de mes lecteurs me faisait récemment le procès d’un parti pris idéologique et politique en faveur d’Emmanuel Macron et des candidats de la République En Marche. Notamment parce que j’invoquais, dans un de mes derniers billets, « l’intelligence collective des électeurs », pour anticiper, comme l’indiquent tous les sondages publiés récemment, une majorité écrasante des candidats de la majorité présidentielle à l’Assemblée Nationale.

Je regarde souvent la rue où je vais comme si…

 

Je regarde souvent la rue où je vais comme si

J’avais depuis longtemps quitté l’émouvante surface

Du monde pour l’autre côté sans fond qui nous efface

Un jour ou l’autre sans retour mais libres de souci.

Je m’applique assez bien à ce délicat exercice

Pour que très vite mon regard cesse d’appartenir

A l’amas nuageux d’espérance et de souvenir

Auquel j’aurai donné mon nom…

Jacques Réda : « La course : Nouvelles poésies itinérantes et familières 1993-1998 ». Éditions Gallimard, 1999. Page 11 « Un citadin »…

Illustration     :  Photo prise dans une rue de Gruissan  avec mon Iphone 6S .

Articles récents