Dans les P.O, on perd des têtes, pour les retrouver… (1) Le « LR » Dupont, hier décapité (2), garde finalement la tête de la liste commune LR/UDI. Et l’ex député Mach reste à la barre des LR 66, mais ne figure plus dans le casting des Régionales: sa place, éligible, serait réservée à un UDI, en l’occurrence Fabrice Villard qui, de numéro 1 avant-hier, redevient aujourd’hui numéro 3. Bref, la tête nous tourne…
La « commande publique » est souvent avancée par les candidats, et leurs têtes de file, aux élections régionales de 2015, comme le principal levier pour maintenir ou créer des emplois. Si l’on excepte celle de fonctionnaires territoriaux, qui augmentent continûment (une spécialité régionale fort justement dénoncée par la Cour des Comptes; n’insistons pas!) le pouvoir des élus régionaux et des exécutifs locaux en général et en la matière, est quasiment nul.
« Les Républicains » des P.O perdent la tête. En commençant par celle de la liste des régionales. Au profit d’un UDI! Un dénommé Villard, qui sortirait le bien-nommé Dupont. Une exécution signée du couple Lagarde-Sarkozy. Une information parue dans « le Catalan » dimanche. Et qui semble confirmée par l’autre tête, elle, sur un coup de sang, déposée. Celle du secrétaire départemental des P.O et ancien député Daniel Mach.
Le XV de France face à la Nouvelle-Zélande – 17 octobre 2015 – AFP
L’équipe de France de rugby à XV produit le même jeu que celui proposé en Top 14 et en Pro2: stéréotypé, ennuyeux, prévisible. La prise de risque et le droit à l’erreur y sont bannis. Comment s’en étonner? Graham Henry, l’ancien coach des All Blacks, champion du monde en 2011, n’y va pas par quatre chemins. Le coupable de l’humiliante défaite française contre la Nouvelle-Zélande samedi soir en quart de finale (62-13), n’est pas Saint-André ou les joueurs, mais bien le Top 14, le soi-disant « meilleur championnat du monde ». « La compétition française est pauvre », explique-t-il au New Zealand Herald. « C’est la compétition professionnelle la mieux payée du monde, mais elle ne peut pas produire de joueurs parce qu’ils sont mal coachés et surpayés ». Boum!t Et d’insister, en tapant une belle chandelle: « Tout n’est qu’une histoire de sponsors et de télé. Ils sont en train de ruiner le rugby français ». Les raisons de la médiocrité de notre rugby sont structurelles, en effet.
Intensité, vélocité, habileté. Des avants adroits comme des trois quarts, des trois-quarts puissants comme des avants. Puissance et adresse réunies en chacun des joueurs. Et une même intention collective: produire du jeu. Faire vivre le ballon. Toujours…