On connaît donc les raisins , pardon , les raisons du récent coup de sang, non de la vigne , mais des élus audois du PS et de la lettre ouverte adressée à leur « ami » Christian Bourquin, président d’une Région qu’il veut garder en l’état de ses frontières et de ses pouvoirs.
Il y a un siècle, à l’échelle du temps numérique, des faiseurs d’opinion nous expliquaient que l’insécurité ressentie par les français n’était qu’un sentiment, une illusion, une bulle spéculative artificiellement créée par des promoteurs d’un ordre moral et politique qualifié de réactionnaire par les plus modérés de nos clercs médiatiques.
Hier, dans l’Indépendant , Didier Codorniou critiquait la réforme territoriale, dont le premier volet a été voté à l’Assemblée Nationale le même jour, au motif qu’elle serait, selon ses propres termes « improvisée » ; ce qui, pour un observateur attentif de notre vie politique est évidemment faux ! Un contre sens tenant sans doute au fait que, jeune élu, il ignore que l’économie générale de ce texte est dans les « tiroirs » des gouvernements de droite et de gauche qui se sont succédés depuis plus de trente ans – ce qu’on peut lui pardonner ! Ou bien alors s’agit-il d’un alignement pur et simple sur la position de celui dont il est le vice-président, le sénateur- président du Conseil Régional de la région Languedoc-Roussillon, monsieur Bourquin, qui , dans un large consensus des conseillers régionaux de droite et de gauche, ne veut pas entendre parler de fusion avec Midi-Pyrénées , et l’on se permettra de s’en étonner- même si on peut comprendre sa posture, disons de fidélité.