Trouvé chez ma boulangère, ce matin, ce Milovanoff ! Je me souviens l’avoir croisé lors d’une journée de féria à Nîmes, il y a de cela fort longtemps. Il était en compagnie de Bruno Roy , le patron de l’époque des éditions Fata Morgana, de Christian Bobin et , je n’en suis pas tout à fait certain, de l’ami Gil Jouanard . Habite-t-il toujours dans le Gard , je n’en sais rien ! Mais voilà un auteur, comme Bobin, qui , à l’époque, était peu lu .
Aux halles, ça râle . Sec ! Après les tonneaux . Ceux des « bodegas », qui bouchonnent les allées et empêchent les clients de circuler . Des entraves à la liberté d’acheter navets et pâtés s’insurgent les épiciers. Des fûts où s’infusent l’esprit des narbonnais protestent les cabaretiers.
Comme le dit si bien Maxime Tandonnet : « l’antiaméricanisme est le fond de commerce d’une partie de la classe politicienne française, qu’elle soit de gauche ou de droite. »
Une ingratitude dont je ne peux m’empêcher de penser qu’elle sert surtout de paravent à nos propres faiblesses historiques , passées et présentes.