La petite lâcheté de Christophe Barbier.
Allemagne-France et la gauche.
« Mélenchon invite la gauche française à « méditer » le score de Die Linke
Jean-Luc Mélenchon, le président du Parti de gauche, proche de Die Linke, a invité dimanche la gauche française à « méditer » les résultats des législatives allemandes, et plus particulièrement le bon score de La Gauche. . « Je forme le voeu que toute la gauche française médite cet enseignement, en particulier le Parti socialiste qui doit renoncer une bonne fois pour toute à ses projets d’alliance à droite », a-t-il annoncé. « L’échec misérable du SPD et la victoire de la droite de Mme Merkel condamnent la stratégie lamentable des sociaux libéraux européens », estime-t-il. »
Eh bien Mélenchon a tort ! Et il le sait ! Si Die Linke fait ce résultat c’est justement parce que le SPD est resté ferme sur ses convictions et ses alliances. S’il en changeait, ce serait le début de la fin pour La Gauche. En France, la situation est grosso modo la même. Et Mélenchon, Bayrou, Dany le vert et Sarkozy ont tous intérêt à tirer le PS vers la droite et à jouer de ses divisions et concurrences internes. Ce qui est fait au-delà de ce qui était imaginable depuis les dernières présidentielles. La partie est donc très difficile pour Aubry alors que son positionnement est pourtant le seul qui puisse lui laisser espérer de garder l’hégémonie et la direction au sein de l’opposition. Reste le facteur personnel. Question de temps peut-être !
La berlue du « petit prince »
Les lumières sont éteintes.
Ce matin, à Culture-Matin, l’invité était Daniel Cohen, économiste et professeur à l’E.N.S. Que retenir que nous ne sachions déjà ? Que les traders étaient des trompes-l’œil qui ne servaient qu’à focaliser la colère des peuples, des boucs émissaires comme l’histoire en produit régulièrement avec le sang en moins, du moins pour l’instant. Que de toute façon Obama ne voulait pas entendre parler de bonus et de plafonnement et que même Ségolène Royal n’y pouvait rien, ce qui est peut dire. Que les économistes ne pouvaient ni tout expliquer ni tout prévoir, sauf à postériori, et encore ! Que le monde, comme celui déjà pensé par les Anciens et oublié par les Modernes, était clos dans un univers informationnel infini. Que l’histoire et la nature était soumis comme l’ensemble du vivant à l’inattendu, l’imprévisible, l’aléatoire. Et que l’avenir des générations futures enfin ne peut plus dépendre de la seule quantité des biens et des services produits et possédés. Tout cela nous le savions déjà, mais combien de temps encore faudra-t-il pour que tombent tous les masques idéologiques que les medias et les politiques nous présentent quotidiennement pour nous divertir par le rire ou les larmes?