« Le ministre du Budget Eric Woerth a justifiémercredi la double rémunération d’Henri Proglioqui a une « double responsabilité » en tant que Pdg d’EDF et président du Conseil d’administration de Veolia, tout en déclarant comprendre la polémique sur ce sujet. », nous dit l’ A.F.P. Eh bien moi, je ne comprend pas cette double rémunération et trouve justifié qu’on s’en indigne. Comment en effet défendre l’idée que l’on puisse diriger deux ensembles industriels de cette importance pour expliquer cette double « rémunération »? Non, cela n’est pas sérieux et démontre, encore une fois, que nos dirigeants ne se rendent pas compte, dans une société ouverte comme la nôtre, de l’importance d’actes et de pratiques aux effets « symboliques » désastreux. Et qui minent et « désespèrent » la communauté nationale. Dans nos sociétés en crise, il appartient à nos « élites » , aussi et surtout, de donner l’exemple par le respect d’un certain nombre de valeurs éthiques constitutives de notre vivre-ensemble. Au risque de légitimer tous ceux qui s’en réclament pour contester le principe même d’une république démocratique fondée sur « l’économie de marché ».
« Changer le système », c’était dans les années 70. « Changer la vie », c’était dans les années 80. Aujourd’hui, Martine Aubry nous dit, en demandant aux socialistes de se mettre au travail, qu’il faut « repenser un autre modèle que ce modèle libéral qui s’est cru le maître du monde ». Et qu’en 2012, elle proposera aux français de le changer, lui aussi. La vie, après 1981, ayant continué son cours sans que la gauche la change, si elle revenait au pouvoir en 2012, le modèle économique et social ne changerait évidemment pas plus. Il n’existe pas de modèle alternatif au modèle capitaliste-libéral et le rôle de la gauche et du PS est de le réguler et de lutter contre les inégalités qu’il génère. C’est sa vocation. Affirmer le changer, c’est prendre les électeurs pour des… imbéciles. C’est mentir en toute connaissance de cause, sauf à s’allier avec Besancenot et aller dans le mur. C’est tout autant faire preuve d’autisme, les français, d’après les sondages, considérant que la gauche ne ferait pas mieux que la droite si elle revenait au pouvoir. Ce n’est donc pas avec des discours totalement décalés de ses pratiques que le PS va retrouver un peu de crédibilité. Il est encore temps de se mettre sérieusement au travail, Martine !Enfin…
C’est en lisant le bel article de Patrick Kéchichian, dans la Croix , consacré au dernier livre d’Eric Chevillard « Choir », que j’ai découvert le site de cet auteur. Tous les jours, il nous livre, au rythme de trois phrases, des notations d’une rigueur toute pascalienne. L’humour en plus. Non point pour nous distraire, mais pour, au contraire, exalter les us et coutumes, les rêves et cauchemards des habitants d’une île-monde qui se trouve partout et nulle part. Des petites fictions, souvent des aphorismes, qui nous donnent un sentiment de réalité que ne parvient pas à nous donner la prose dite réaliste.« On blâme la servilité du chien. Mais le roi ne sera pas même reconnu du sien s’il ne lui sert sa pâtée en personne. »lisais je, hier matin, après avoir survolé, les lèvres pincées, un nouvel article de la presse locale relatant « l’inauguration », par le glorieux des glorieux régionaux, d’une de ses maisons régionales.Deux phrases qui nous jettent dans les eaux glauques du pouvoir et de la puissance hors desquelles nous ne pouvons malheureusement bondir. Sinon par la seule force de notre pensée et au risque d’y brûler nos propres raisons d’espérer… Ce qui n’est pas le plus inquiétant.
Tous les matins ou presque, S. Guillon, sur une radio du service public,offense, et de quelle manière, tous les pouvoirs et principalement celui du Président de la République.Ses employeurs n’échappent pas non plus à ses griffes.C’est sa manière à lui de proclamer son inconditionnelle liberté tout en rêvant de se faire « panthéoniser », si les » valets » de ce « régime oppresseur » avaient le bon goût de le virer. Cette violence là, assez hypocrite, est admise et fêtée tous les jours sur l’ensemble des réseaux dits sociaux ( Facebook, Twitter…), notamment. Mais dans la ville et la région où j’écris, de temps à autre, ce genre de chronique, comme celle qui me vient sous la main, dans l’espoir de faire sourire ou réfléchir en mettant en exergue certains traits de mes contemporains locaux, les « égratigner » semble relever de la « diffamation ». Bigre! C’est ainsi que, relevant chez une « personnalité » narbonnaise une « pensée », sinon unique, du moins commune à la ville et à certains organes de presse, cela m’a été dit.Comme me le faisait remarquer un de mes lecteurs: » Aujourd’hui on peut rire de tout mais pas avec n’importe qui » . J’ajouterai : » et pas n’importe où « . Au point d’en conclure, peut-être exagérément, qu’une certaine forme de bien-pensance entretenue quotidiennement par le silence et le « cirage de pompes » des journaux locaux à l’égard des « pouvoirs en place » ( et quelque soit leurs couleurs, encore que…), instille, dans des esprits de ce fait peu ouverts à la « critique », un sentiment de persécution quasi réflexe à la moindre observation iconoclaste. Une forme d’esprit peu propice à une discussion » publique « , fut elle » enlevée » ( et sous la seule condition de l’être sansméchanceté. ) Ce qui me conforte dans l’idée de continuer à relever, chaque fois que l’occasion m’en sera donnée, ce genre de tartufferie provinciale.
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