La publication des chiffres du chômage, chaque mois, donne lieu à des commentaires toujours partiaux et très souvent partiels. Celle de mars n’échappe pas à la règle. Elle annoncerait, clament tous les médias, ou presque, avec le même titrage, et sur le même ton, l’esquisse, l’ébauche, le commencement de l’hollandienne « inversion de la courbe du chômage ».
Comme l’a révélée La Voix du Nord, Xavier Bertrand et Gérald Darmanin viennent d’arrondir leurs fins de mois d’élus locaux pour compenser partiellement leurs pertes de revenus après avoir rendu leur mandat de députés. Ainsi, Xavier Bertrand percevra près de 2400 € nets mensuels en plus des 5200 € qu’il perçoit comme président de région (1). Les électeurs de gauche qui lui ont permis de conquérir la Région NPCP doivent apprécier ce geste: pas de cumul des mandats Président-Député, pour l’affichage, mais cumul des indemnités y correspondant, dans les faits. Ce geste, devenu banal dans une démocratie comme la nôtre, est néanmoins tout à fait symptomatique des moeurs d’une classe politique qui s’est professionnalisée.
Comment dire ma stupéfaction devant l’avalanche de « posts » et commentaires, notamment sur les réseaux sociaux, s’indignant que la société organisatrice du Tour de France ait contracté avec le groupe viticole chilien Cono Sur – comme les montres suisses ou andorranes Tissot ou Festina, ou les voitures tchèques Skoda, entre autres.
Depuis 2015, la cuvée Bicicleta du groupe chilien Cono Sur a été choisie par Amaury Sport Organisation –l’organisateur de la Grande boucle– et ce jusqu’en 2017 comme le vin officiel pour figurer sur les étapes du Tour lorsque celui-ci fait étape à l’étranger –parce que la loi Evin empêche de le faire en France-. Cette année le vin chilien pourra donc faire sa promotion en Suisse, Andorre et en Espagne. Et non sur les routes de France, comme le laisse entendre Frédéric Rouanet, le président du syndicat départemental des vignerons de l’Aude, dans un cinglant communiqué de presse:
Dans l’Aude, le PS et ses alliés arrivent en tête. Mais, par rapport aux régionales de 2010, ils perdent près de 14 points et 5,5 par rapport aux dernières départementales; et ce malgré un taux d’abstention plus faible dimanche dernier (36,38% contre 39,68% aux départementales de cette année). La droite, elle, perd 5 points par rapport à 2010 et en gagne 4 par rapport aux départementales, tandis que le FN engrange 20 points supplémentaires par rapport à 2010 et maintien son score des départementales 2015… En conclusion, une forte érosion du PS et de ses alliés de gauche, avec, en parallèle, une forte progression du FN qui consolide et fidélise son électorat, notamment dans les zones urbaines du littoral; la droite classique, elle, se retrouve en situation de décrochage, voire de marginalisation…