Conférence de presse de Jacques Bascou rapportée par Laurent Rouquette dans l’Indépendant de Jeudi 18 Septembre (1). Titre: « Un budget sain pour le Grand Narbonne ». Soit! Mais on apprend dans le texte que ce qui estprésenté comme une maîtrise de la masse salariale est en réalité une absence de contrôle des charges de personnel. Curieuse maîtrise, pour un vrai relâchement! Elles augmenterons en effet de 4% – 1% pour le recrutement, 3% pour des hausses de traitement, mécaniques. Et Jacques Bascou de justifier ainsi cette hausse: « le personnel, ce sont des services au public qui ne peuvent pas être réduits de manière uniquement comptable ». Autrement dit, les services au public étant par nature en croissance constante, pour ne pas dire infinie; et les élus n’ayant pas de comptes publics à rendre à leurs administrés, n’étant pas des comptables, les charges de personnel ne sauraient qu’augmenter. Problème! Les communes membres du Grand Narbonne raisonnent de la même façon et augmentent elles aussi leurs dépenses de personnel, bienque les 3/4 des compétences et des agents qui vont avec aient été transférés à l’Agglo. Cherchez l’erreur!
Trois jours de bombardement médiatique sur la Narbonnaise autour du Murena ( Musée régional de Narbonne Antique ). Une communication politico-institutionnelle tous azimuts qui a débuté aujourd’hui même, dans les deux titres de la presse locale, par une interview de Jacques Michaud, le spécialiste des « vieilles pierres du lieu » et président, semble-t-il à vie, de la Commission Archéologique de Narbonne. Dans cet article à lui consacré, il rappelle, à juste titre, le rôle joué par l’ancien président de la Région, décédé, Georges Frêche. C’est en effet ce dernier qui a voulu cet équipement, dont la Région est propriétaire, et qui, comme il se doit, en réalisera l’exécution – la fin des travaux étant prévue en 2019. Et lundi, en préambule à la cérémonie de pose de la première pierre par Damien Alary, l’actuel président de la Région, candidat aux élections régionales de décembre, et de nombreux autres élus et/ou candidats de l’actuelle majorité, eux aussi candidats, qui aura lieu mardi, la Commission Archéologique de Narbonne du professeur Michaud, présentera ce futur musée, au Théâtre Scène Nationale.
Les Think-Tanks, La Compagnie Riquet de Toulouse, Montpellier 2020 et Tous pour Nîmes et son Agglomération nous avaient invité à participer à la rencontre « Dessine-moi une Région », qu’ils organisaient, à Narbonne, le samedi 24 octobre 2015, au Théâtre Scène Nationale. L’accueil était assuré par le Grand Narbonne, et son Président Jacques Bascou. À noter aussi le passage de Dominique Reynié qui , en compagnie de Michel Py a assisté à une partie des travaux, le matin. Cette réunion se voulait une occasion de débattre et d’élaborer des propositions sur la fusion en cours entre le Languedoc-Roussillon et Midi Pyrénées. J’ai moi même participé – non prévu au programme – à une table ronde, l’après midi, sur le « développement économique », et eu le plaisir de retrouver nombre d’amis et anciens collègues ou collaborateurs (trices), dans la salle et sur la scène. Pour me limiter au seul thème de mon intervention » pouvoirs des Régions et développement économique et emploi », sur lequel je prétends posséder – peut-être à tort, après tout -, une longue expertise, je retiens de cette initiative qu’elle doit être renouvelée pour en approfondir ses premiers travaux. Pour, sur ce thème, au moins deux raisons. Le peu de temps qui nous fut accordé pour expliciter un propos liminaire, pour ce qui me concerne, volontairement concentré et « abrupt », d’abord; l’absence d’un cadrage général sur la loi NOTRe et la répartition des compétences entre collectivités territoriales, ensuite, chaque intervenant mettant un contenu différent dans la même notion de « développement économique », souvent con-fondue avec celle « d’emploi ». Alors, pour ceux qui n’étaient pas présent, et pour d’autres éventuellement, qu’ai-je donc essayé d’exposer.
C’est confirmé, Serge Brunel quitte ses fonctions de DGS du Grand Narbonne, pour celles de l’Agglomération de Carcassonne. Et ce d’un commun accord avec son président Jacques Bascou, selon la formule consacrée. Le désir de se relancer sur un autre territoire et dans un autre contexte politique et personnel sont nécessaires quand on exerce ce genre de responsabilités. Pour soi, comme pour l’institution que l’on sert. De ce point de vue, la décision de Serge Brunel est conforme à une éthique professionnelle rarement appliquée dans les collectivités locales. Il semblerait néanmoins que des problèmes de nature disons plus « fonctionnels » soient aussi à l’origine de son départ. Notamment la présence d’un Directeur de Cabinet qui, à ce niveau de responsabilités et à l’interface d’une gestion purement administrative et d’une gestion politique de l’institution, n’est pas sans causer de sérieuses « frictions » – au sens mécanique du terme -, je peux en témoigner. On peut aussi se demander si la nouvelle organisation des services, voulue et quasiment pilotée par Jacques Bascou, répondait aux voeux de son DGS. Quoi qu’il en soit, c’est une nouvelle ère pour le Grand Narbonne qui s’est ouverte depuis les dernières élections, elle impliquait aussi un changement dans son mode de gestion « technique ». C’est fait, ou plutôt ce sera fait quand le nom du successeur de Serge Brunel sera connu…
Philippe Saurel continue son marché dans les départements de la Grande Région. Il sera, jeudi prochain, sauf imprévus, à Narbonne, où il rencontrera Didier Mouly, Bertrand Malquier et Jean-Marie Orrit. Officiellement pour parler du futur musée de la romanité ( Murena ), porté par la Région et Damien Alary. Ce dernier, comme Didier Codorniou, son référent local sur ce dossier, et Jacques Bascou, le président du Grand Narbonne, vont certainement apprécier ce court-circuitage audacieux. En réalité, il s’agira de bien d’autres choses, et, surtout, évidemment, des prochaines régionales et de la constitution de la liste départementale