Il fait chaud ! Très chaud ! Et me l’entendre dire tous les matins et tous les soirs de tous les jours par les présentateurs météo des journaux télévisés, les éditorialistes des stations de radio, les ministres, les présidents et représentants des partis d’opposition — certains n’hésitant pas à rendre le gouvernement responsable de la canicule que nous subissons en ce moment — , les militants d’associations « vertes », me fatiguent. Oui, il fait chaud, très chaud ! Il faut boire, boire, nous est-il rabâché.
Samedi ! Enfin une journée de répit. Du soleil, comme toujours ou presque, et une légère brise marine, comme jamais depuis des semaines. Des journées entières à subir un vent du Nord Ouest soufflant par rafales à 70/80 km/h. Et des plages du littoral audois ordinairement bondées transformées en champs de sable désertiques, la douce Méditerranée en glaciale mer Arctique, les bistrots de la côte en «cabines de protections», les touristes – désespérés ! – en zombies décoiffés, les autochtones – rigolards ! – en moines cloîtrés, le massif de la Clape – et d’ailleurs – en parc verrouillé, les églises et chapelles en havres de fraîcheur, les centres-villes en « chaudrons » orientaux, les marchands de glaces en vendeurs de « soupes » crémées…
Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973). Paris, musée national Picasso – Paris. MP72. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]