Dans un précédent billet, je rapportais les « coups de gueule » des élus et des salariés de la communauté de communes Salanque-Méditerranée qui, après une publication de bans estivale dans laquelle était annoncée l’union de leur collectivité avec celle des Corbières, ne voulaient plus entendre parler, à leur dire, de cette épousée cathare aux trop nombreux vices cachés.
De violents orages s’étaient abattus toute la nuit sur les toits de la ville et la crainte que la pluie du lendemain tombant par rafales rende impossible notre amicale fête chez Thierry et Nelly dans leur magnifique propriété de Douzens, le « Domaine de Fontenelles »¹ , s’éloignait au fur et à mesure de sa transformation en une généreuse et pacifique offrande à des terres et des vignes aux sols gagnés par une désespérante sécheresse.
C’est dans les années 2000 que je l’ai rencontré pour la première fois. Dans son atelier, à Moux, un village des Corbières audoises. Son nom m’avait été donné par une amie commune, Sylvie Romieux, artiste elle aussi, installée à Portel, situé un peu plus bas dans les Corbières Maritimes. Serge Griggio, puisqu’il s’agit de lui, est devenu depuis, sinon un ami, en tout cas une connaissance avec qui j’ai plaisir à bavarder.Surtout depuis qu’il s’est installé à Narbonne. J’aime son travail de peintre et de graveur. Et si je parle de lui aujourd’hui, c’est en souvenir de cet après midi où, pénétrant dans cette ancienne épicerie qui lui servait d’ espace de travail et d’exposition, je suis tombé sur sa série » Dyptique Griggio Pirotte « . Surprise! Pirotte lu et commenté par un jeune peintre en plein coeur des Corbières! Voilà comment, désireux de noter ici quelques lignes de cet auteur aimé, Griggio et Sylvie sont venus spontanément à mon esprit. Pirotte qui, n’est ce pas Serge?, en amateur de vin conséquent, a écrit ceci, qui devrait figurer au fronton de tous les chaix de ce pays: