Demain, nous lèverons la coupe avec les vainqueurs de ce mondial.
Di.15.10.2023
Di.15.10.2023
Une finale de la Coupe du Monde comme j’en rêvais. Un engagement total, un rythme fou, un ballon toujours vivant, des gestes de grande classe, une intelligence individuelle et collective exceptionnelle, rien ne manquait à ce qui fut certainement le plus beau match de rugby de l’histoire de ce sport. Et l’équipe de la Nouvelle Zélande certainement la plus brillante de toutes celles qui firent pourtant la gloire de ce petit pays. De tous ses merveilleux joueurs, ce soir, alors que la cérémonie de clôture de cette Coupe du Monde est depuis quelques heures déjà terminée, j’ai encore à l’esprit le sourire, pendant tout ce match, de Dan Carter. Sa science du jeu, sa présence physique, sa densité intellectuelle ont irradié un XV Blacks sûr de sa valeur et maître de son destin… Quel magnifique joueur, quelle classe! Il fut, pour moi, sans conteste, le héros de cette finale d’anthologie…
J’ai abandonné la partie cinq minutes après la reprise du match France Roumanie. Vaincu par un profond ennui. Usé par une première mi-temps laborieuse, pénible… Jeu stéréotypé, sans inspiration, indiscipline et maladresses. Morne pré! Le « staff » est content: match gagné, et un point de bonus. Ce qui a retenu mon attention: un commentaire sur un cadrage de la télévision anglaise. Le personnage visé: l’analyste vidéo de l’équipe de France. Je ne savais même pas que cette fonction existait. Qu’elle était essentielle, que son titulaire passait des heures à décrypter les images d’un match. Des heures à décortiquer la moindre attitude , individuelle ou collective, le moindre geste, le plus petit déplacement…