Dan Carter – Nouvelle-Zélande-Australie, 31 octobre 2015 – AFP
Une finale de la Coupe du Monde comme j’en rêvais. Un engagement total, un rythme fou, un ballon toujours vivant, desgestes de grande classe, une intelligence individuelle et collective exceptionnelle, rien ne manquait à ce qui fut certainement le plus beau match de rugby de l’histoire de ce sport. Et l’équipe de la Nouvelle Zélande certainement la plus brillante de toutes celles qui firent pourtant la gloire de ce petit pays. De tous ses merveilleux joueurs, ce soir, alors que la cérémonie de clôture de cette Coupe du Monde est depuis quelques heures déjà terminée, j’ai encore à l’esprit le sourire, pendant tout ce match, de Dan Carter. Sa science du jeu, sa présence physique, sa densité intellectuelle ont irradié un XV Blacks sûr de sa valeur et maître de son destin… Quel magnifique joueur, quelle classe! Il fut, pour moi, sans conteste, le héros de cette finale d’anthologie…
Le XV de France face à la Nouvelle-Zélande – 17 octobre 2015 – AFP
L’équipe de France de rugby à XV produit le même jeu que celui proposé en Top 14 et en Pro2: stéréotypé, ennuyeux, prévisible. La prise de risque et le droit à l’erreur y sont bannis. Comment s’en étonner? Graham Henry, l’ancien coach des All Blacks, champion du monde en 2011, n’y va pas par quatre chemins. Le coupable de l’humiliante défaite française contre la Nouvelle-Zélande samedi soir en quart de finale (62-13), n’est pas Saint-André ou les joueurs, mais bien le Top 14, le soi-disant « meilleur championnat du monde ». « La compétition française est pauvre », explique-t-il au New Zealand Herald. « C’est la compétition professionnelle la mieux payée du monde, mais elle ne peut pas produire de joueurs parce qu’ils sont mal coachés et surpayés ». Boum!t Et d’insister, en tapant une belle chandelle: « Tout n’est qu’une histoire de sponsors et de télé. Ils sont en train de ruiner le rugby français ». Les raisons de la médiocrité de notre rugby sont structurelles, en effet.
Intensité, vélocité, habileté. Des avants adroits comme des trois quarts, des trois-quarts puissants comme des avants. Puissance et adresse réunies en chacun des joueurs. Et une même intention collective: produire du jeu. Faire vivre le ballon. Toujours…
J’ai vibré pendant tout ce match Angleterre-Australie. J’ai admiré la dignité avec laquelle le XV de la Rose a accepté sa défaite. J’ai applaudi au respect manifesté par ses joueurs envers leurs vainqueurs. J’ai loué la retenue avec laquelle tout un stade s’est vidé. J’ai été émerveillé par le jeu produit par le XV d’Australie. J’ai tremblé lors de leur sortie entre deux lignes blanches.
En pleine coupe du monde de foot, que je ne suis pas ou peu, ou de façon très distraite, ce joli texte de Jean-Pierre Naugrette, plein d’ironie métaphysique, publié dans la Revue des Deux Mondes.
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