Ce soir, nous fêterons, L’Épiphanie et partagerons la galette des Rois. Elle a lieu effectivement le 6 janvier, mais dans les pays, comme le notre, où l’Épiphanie n’est pas un jour férié, elle peut se fêter également le premier dimanche qui suit le 1er janvier. Ce jour-là est traditionnellement partagé un gâteau contenant une fève qui rend «roi» quiconque la trouve dans sa part de galette. Par sa forme ronde et sa couleur dorée, la galette symbolise le soleil. À l’origine, en effet, L’Épiphanie fait partie du cycle de Noël et tire son fond et son sens des célébrations païennes de la Lumière. Noël, avant d’être un jour, est d’abord un cycle qui atteint son apogée au jour marquant le solstice d’hiver, le 22 décembre.
Jeudi matin , sur France Info : «Un ministre, en 2014 ou en 2015, n’est pas quelqu’un qui est payé pour lire des livres chez soi. C’est vrai que c’est important, mais je pense que ce que les Français, les auteurs et les artistes attendent de moi, c’est que je défende leurs intérêts. Un ministre de la Culture doit défendre la culture et non sa culture.» Sur le fond, elle n’a pas tort. On ne demande pas au ministre des transports de savoir conduire un TGV, comme à celui de la Défense de piloter un Mirage. Mais à suivre son raisonnement on pourrait en conclure que, pour défendre la Culture, il n’est pas nécessaire d’en posséder et d’en entretenir quelqu’une, la sienne ou celle que l’on présente en général comme commune.
« Les rois ne touchent pas aux portes. Ils ne connaissent pas ce bonheur: pousser devant soi avec douceur ou rudesse l’un de ces grands panneaux familiers, se retourner vers lui pour le remettre en place, — tenir dans ses bras une porte. Le bonheur d’empoigner au ventre par son nœud de porcelaine l’un de ces hauts obstacles d’une pièce; ce corps à corps rapide par lequel un instant la marche retenue, l’œil s’ouvre et le corps tout entier s’accommode à son nouvel appartement. D’une main amicale il la retient encore, avant de la repousser décidément et s’enclore, – ce dont le déclic du ressort puissant mais bien huilé agréablement l’assure. »
Deux études commandées par d’honorables institutions culturelles (CNC, SACEM, etc.) présentent les industries culturelles comme un poids lourd de l’économie française : 75 milliards d’euros selon l’étude d’EY (Ernst and Young), plus que les télécommunications, la chimie ou l’automobile. Et , dans l’ambiance du moment où les intermittents du spectacle et les différents acteurs de la filière occupent le devant de la scène, sont régulièrement exhibées par les intéressés pour s’opposer à toute remise en cause des politiques publiques dont elles bénéficient. Sauf que ce résultat est fondé sur d’énormes erreurs économiques qui se cumulent pour surestimer de façon considérable (de 2 à 7 fois…) la vraie taille économique de ces industries culturelles.
Chez ma boulangère et mon boulanger, j’y achète les meilleurs pains de Narbonne et de ses environs. Je vous l’ai déjà dit lors d’une précédente chronique, et n’insisterai donc pas au risque de paraître un peu trop complaisant.
Ce n’est pas la qualité de leurs viennoiseries que je voudrais aujourd’hui vanter, ni celle de leurs pizzas ou de leurs quiches! Non, c’est plutôt du petit tas de bouquins que l’on trouve en entrant sur sa droite dont il sera question: un hétéroclite dépôt de livres alimenté par d’anonymes donateurs !
Ce matin donc, figurait en bonne place une histoire de l’archéologie à couverture jaune de la collection « Que sais-je », quelques polars de France-Loisirs, un « poche » de Benoîte Groult, et d’autres encore dont j’ai oublié les titres et les auteurs. Et au milieu de cet ahurissant assemblage, une superbe image, une de celles que nous offre habituellement la maison d’édition « Actes Sud ». En l’occurence celle de la page de couverture d’un ouvrage et d’un auteur qui m’étaient jusqu’alors inconnus.
Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973). Paris, musée national Picasso – Paris. MP72. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]