Une affiche annonçant la tenue de la COP21 à Paris. [EPA/IAN LANGSDON]
Ras le bol de la Cop21! Matin, midi et soir toujours les mêmes images, les mêmes têtes, les mêmes mots. Je n’en puis plus! Et n’écoute plus rien, ni personne. Ce grand Barnum médiatico-politique m’échauffe la bile , le sang et surtout les oreilles. Je n’ai pas, plus, l’esprit à ça! « Le sort de ma planète m’inquiète », pourtant; et essaye d’agir de manière « éco-responsable ». La preuve? Je fais mon tri sélectif, voyage le plus souvent en train, mange très peu de viande bovine, me déplace à pied pour faire mes courses, utilise du savon pour me raser et le moins possible de papier pour écrire…
On s’est habitués à des débats ouverts par le ministre de l’économie qui sont contraires à ce que sont les valeurs et l’histoire de la gauche , ajoute-t-elle. Quand on est dans un pays où le chômage ne cesse d’augmenter, on ne peut laisser penser que la modernité, c’est d’adouber la vision libérale de nos adversaires. »
Les Verts on fait la leur. À Lille. Placé veut un maroquin. Duflot surfe seule. Deux lignes… C’est le temps des «Universités d’été», qui ne servent à rien, que l’on ne sache déjà: slogans et fausses protestations… luttes de clans et vrais enjeux de pouvoir… éléments de langage et récits de communicants.
Martine Aubry : « La gauche n’a-t-elle désormais à proposer comme organisation de la vie que la promenade du dimanche au centre commercial et l’accumulation de biens de grande consommation ? » Une phrase stupide qui nous fait retourner 46 ans en arrière quand était récité sur les campus universitaires la bible « révolutionnaire » signée par Herbert Marcuse : « l’Homme unidimensionnel »; stupide et d’un ridicule absolu quand on sait que la loi dite Macron à laquelle, avec ses amis frondeurs, elle s’oppose farouchement, propose de passer de 5 à 12 jours seulementpar an la possibilité d’ouvrir les commerces le dimanche, et encore faudra-t-il une autorisation…
Dans une interview au « Monde », Madame Duflot explique que le style et les discours «autoritaires» de Manuel Valls ont «dégradé la situation» à Sivens. Autrement dit, le premier ministre serait le premier responsable de la mort d’un jeune manifestant survenue lors d’affrontement avec les forces de gendarmerie sur le site où devait être érigé un barrage auquel s’opposent des Verts aux méthodes violentes.