Le 26 avril, j’écrivais ceci sur ma page Facebook :
En démocratie, que l’opposition politique s’oppose au pouvoir en place, c’est normal et nécessaire. À condition aussi que ses critiques soient l’esquisse où l’expression d’un projet alternatif. Ce matin, à lire ses arguments, après la conférence de presse du Président, son niveau d’argumentation, sa mauvaise foi et l’éparpillement idéologique et politique de ses représentants institutionnels ou pas, on se dit que l’avenir politique de ce pays est bien compromis. Finalement, le seul à tirer quelques bénéfices de cette situation est le Président lui-même ; ce qui ne l’a rend pas pour autant (cette situation) favorable à une sortie de crise positive. L’impression demeure en effet que ces oppositions préfèrent que la France « se plante » pourvu que Macron se plante avec !
C’est le Mondial du Vent ! À Leucate, dans l’Aude. Et il souffle. Comme souvent, pour ne pas dire toujours. Il arrache les parasols l’été, et gonfle les voiles le reste de l’année. Le malheur des uns fait le bonheur des autres ! Des élus planchaient donc sur cet Éole jadis détesté. Emportés par un verbe inspiré, le vent devint ainsi une «filière économique.» Comme la nucléaire ou l’électronique ! Une révolution conceptuelle. Et un moteur du développement, tînt-on à préciser, devant un parterre d’amateurs de planches, chars à voiles et cerfs-volants… Tandis que ces paroles exagérément gonflées s’envolaient, sur une crête voisine, des éoliennes de l’incontestable filière énergétique, elle, tournaient. Les mots et les noms aussi. Car un peu plus tard j’appris, que, de vent, cette filière ainsi précédemment baptisée, était depuis présentée comme celle de la « glisse ». Un faux-pas ? Plutôt la pente naturelle dans le microcosme politique local – pas que ! – où l’on fait sonner avec emphase les idées les plus simples. Pour l’anecdote, monsieur Fillon est passé en coup de vent à ce Mondial. Dans cette campagne des présidentielles passée vite de l’état liquide à l’état gazeux, certains pourraient y voir une allégorie d’un échec programmé. Mais le vent tourne ; il est capricieux. Et brumeuses sont les prévisions sondagières… En politique aussi le « changement climatique » affecte notre perception des choses et des évènements…
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Photo Ph Leblanc. L’indépendant du 24 septembre 2016
Résumons ! Didier Mouly, qui soutient Ménard à Béziers et gouverne avec la droite à Narbonne, « tracte » aujourd’hui, publiquement, pour la candidate investie par le PS, M.Hélène Fabre, sur la circonscription de la narbonnaise. Une sortante menacée d’être sortie en juin prochain, et qui se réjouit de cet appui politique aussi surprenant – pas pour tout le monde cependant ! – que très compromettant.
L’analyse remarquable de Michel Wieviorka, sociologue, actuel président de la Fondation de la maison des sciences de l’homme, publiée dans l’édition « abonnés » de la Matinale du Monde :
Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973). Paris, musée national Picasso – Paris. MP72. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]