Le 9 mars j’écrivais ceci: « Cette gauche de la gauche (syndicale et politique) ne peut plus masquer, en effet, sa véritable ambition qui est tout simplement de « faire la peau » du couple Hollande-Valls. Elle fait le pari de la non-représentation du président de la République à la prochaine présidentielle ou, si son intention était de se représenter, de tout faire pour l’en dissuader.
27 députés socialistes ont tenté mardi de déposer une motion de censure contre le gouvernement.
En obligeant à nouveau le gouvernement à utiliser l’article 49 alinéa 3, cette fois-ci pour faire adopter le projet de loi sur le travail, et en déposant une motion de censure, les «frondeurs» confirment bien que le pouvoir socialiste est désormais leur principal adversaire. Leur véritable objectif était en effet de lui infliger une défaite en rase campagne. Deux hypothèses peuvent alors être avancées.
Disons le tout de suite : je considère que le projet de loi El Khomri, même dans sa version remaniée après des négociations menées par le Premier ministre avec la CFDT et l’UNSA , notamment, va dans le « bon sens ». Disons aussi que, face au blocage de la gauche de la gauche et des frondeurs du PS – archi minoritaire au groupe socialiste de l’Assemblée, mais décidés à tout faire pour dissuader François Hollande de se représenter en 2017 – et au vote contre annoncé de la droite et du centre déjà engagés dans le combat des présidentielles, Hollande et Valls n’avaient pas d’autre choix que de recourir au 49.3.
Myriam El Khomri en visite à Solvay, en février 2016. – KAMIL ZIHNIOGLU/SIPA
Quand même ! dans quel étrange pays vivons-nous. Des syndicats qui appellent à manifester contre un projet de loi El Khomri qui ne les concerne pas : la fédération CGT des services publics (fonctionnaires territoriaux), Sud-PTT, une intersyndicale des praticiens hospitaliers, le Snes-FSU et CGT Éduc’action ; et d’autres d’entreprises du secteur public qui, comme par hasard, les rejoignent aussi dans la grève, ce même jour, mais sur des objectifs propres.
Les «frondeurs» ont donc pris l’apéritif à L’Elysée, et, avec le président, se seraient rabibochés. Visiblement, sur nos écrans, très contents, d’avoir levé le «verre de l’amitié» et avalé des cacahuètes avec François Hollande. Alors même que le président avait déclaré, un peu plus tôt, dans un hebdo économique étiqueté libéral (horreur!), qu’il n’allait pas changer de ligne, ni de premier ministre.
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