Articles marqués avec ‘Gruissan’

Chronique de Narbonne et de LRMP. À Pentecôte, et à Gruissan, il fut annoncé que LRMP serait une puissance maritime

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Paroles de Luc : « Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux… » Et il fut dit, à Gruissan, lors d’une réunion du Comité Économique, Social et Environnemental Régional (CESER) que la région LRMP serait une « puissance maritime ».

Mes Contre-Regards du 26/09/2015 sur Grand Sud FM. L’invité Didier Codorniou (Régionales2015)

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Partie 3. Dans un portrait de « Codor » fait par le journaliste Jacques Molénat pour un livre récent, et où l’auteur affirme que le maire de Gruissan s’était vu proposer la présidence du Grand Narbonne par Nouveau Narbonne en 2014, l’intéressé confirme qu’il y a bien eu « des propositions et des négociations ». Congrès PRG. Du beau monde, mais des décisions fondamentales restée en suspens.
 

Chronique de Narbonne l’été. Gruissan, à la « terrasse du salin »…

 

Gruissan. Un soir d’été à la Terrasse du Salin. Seuls. Du crépuscule à la nuit tombée. Calme et beauté des formes. Et des couleurs. Servis par Kim, une coréenne. Elle y « fait la saison ». Le reste de l’année, elle enseigne la couture. À Narbonne. Un peu styliste aussi. Discrète, délicate, elle se déplace comme sur un tapis. Raffinement de la voix et des gestes. Puis le silence. Au loin, un fanal. Rouge… Magie du lieu et d’une rencontre. Ce soir là, rien ne manquait au monde.Pour quelques instants…

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Chronique de Narbonne. Faut-il fermer totalement l’accès à la plage de la Vieille Nouvelle?

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Une série d’articles parues dans la presse locale en ce mois d’août (l’Indépendant du 13 août 2015. Carole Lemaître) ont fait état récemment de la possible fermeture de tous les points d’accès à la plage de la Vieille Nouvelle. Une plage aujourd’hui fréquentée dans des conditions quasi-sauvage qui menacent, il est vrai, son environnement. Les pratiquants de sports de glisse craignent évidemment de ne plus pouvoir accéder à un de leurs spots les plus appréciés de la côte. Un débat ouvert depuis plusieurs années, dont je faisais état dans un billet publié le 16 juin; billet qui reprenait l’argumentaire soigné d’un usager de la Vieille Nouvelle pratiquant la planche à voile. Le voici:

Le 16 mars, je mettais en ligne un billet intitulé: « De la « Glisse » naîtrait une « Californie » languedocienne?! » Un billet dans lequel je posais quelques questions après que les deux CCI de Béziers et Narbonne, ainsi que l’Agglo du Grand Narbonne, aient planché sur le thème du vent comme source de valeur, de profits et d’emplois. Je reçois, aujourd’hui même, un commentaire très argumenté d’un pratiquant de sport de glisse, en réaction à mon article, dans lequel il explique les raisons pour lesquelles il fréquente depuis des années nos plages, son impact économique et ses craintes pour l’avenir. Une contribution à un débat qui m’a semblé devoir être portée à la connaissance de mes lecteurs, et des maires et président d’exécutifs locaux qui me suivent, notamment sur ces questions d’économie locale et touristique.

Chronique de Narbonne l’été. Le café de la Paix, à Gruissan.

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C’est un café, un vrai : il en a l’air et la patine. Le temps ne semble pas avoir de prise sur ses murs. Il résiste aux paillettes et paillotes à la mode, leurs sonos abrutissantes et leurs tarifs ahurissants. Son intérieur est celui d’un bateau, sobre. Comme ceux qui naviguent loin. Sa terrasse, à angle droit, s’étend sur les trottoirs de la place du maréchal Joffre, qui ouvre sur la rue de la République, en face, et sur la Grande Rue, côté droit, qui mène d’un trait, à l’église du village. C’est dans son prolongement : rue Espert, à une dizaine de mètres environ, que l’on trouve son concurrent : le Joffre. Tout un programme. Un condensé symbolique de la grande histoire… Ce café de la Paix est une de mes querencias. Un de ces lieux sûrs où je me « sens » immédiatement bien. Serein, disponible, attentif et ouvert aux « mille bruits » de la vie. La querencia, pour celui qui l’ignore, est ce lieu dans l’arène où le « toro » est en confiance et sécurité ; celui, invisible, qu’il s’invente comme un refuge et dans les limites duquel le torero ne peut  l’affronter qu’au risque d’un coup de corne fatal. Pierre Veilletet a écrit un très joli livre, profond et sensible, sur les siennes.