Le précédent gouvernement avait prévu la suppression des conseils départementaux mais, pour des raisons bassement politiciennes – ne pas perdre les voix radicales (celles du parti de monsieur Baylet) : qu’il a perdues un peu plus tard et qui, lors de la présidentielle, s’en sont allées chez Macron – avait abandonné cet élément clef de sa réforme territoriale. Le résultat de cette reculade est que cette réforme présentée malgré tout comme de portée structurelle – son objectif était de rendre moins opaque, moins coûteux et moins lourd l’ensemble constitué par les quatre niveaux de collectivités locales propres à notre pays, n’a, dans la pratique, fait que renforcer les dysfonctionnements constatés dans le passé – chevauchements de compétences, financements croisés, etc.
Monsieur Méric préside le Conseil Départemental de la Haute Garonne. Il est socialiste… et républicain. La preuve ? Il fait de son institution et de son « hôtel » , en ce jour de fête nationale, un restaurant ouvert à ses habitants. Boissons et repas sont offerts , évidemment !
Dans un récent billet, je montrais tout ce que la réforme territoriale devait à monsieur Baylet : maintien des départements et confusion juridique dans la répartition des compétences et les financements croisés entre collectivités. Ces derniers notamment, dont la limitation à certaines actions est en passe de se transformer en pratique courante, comme elle l’était avant le vote de la loi NOTRe.