Henri Martin à la tête d’un groupe divers droite et non-inscrits au Grand Narbonne! Un groupe qui résulterait de la fusion, après sa dissolution, de celui de Michel Py, le maire « Les Républicains » de Leucate, auquel s’adjoindraient les proches du maire de Port-la-Nouvelle, comme Gérard Kerfyser, le maire d’Armissan, et madame Viviane Durand, la mairesse de Sainte Valière, trois poids lourds de la gouvernance Bascou, notamment. Soit au total, si je compte bien, pour ce nouveau groupe, une douzaine d’élus communautaires, environ.
3 à 0 sur les trois cantons de Narbonne au profit du PS-PRG, ce qui n’était jamais arrivé à la droite locale depuis l’élection de son père Hubert, ne semble pas troubler son fils Didier depuis un an son héritier. C’est l’impression que l’on tire d’un long article à lui consacré par Manuel Cudel dans le Midi Libre d’hier. Tout baigne! Les intercommunalités sont toutes à gauche, le département Itou et le FN premier parti en voix, mais Y’a de la joie, nous chante le maire de Narbonne. À l’inverse d’un Py, le patron de l’UMP qui, à juste titre, se remet en question et promeut désormais une droite assumée et libérée d’une quelconque tutelle idéologique du maire de Narbonne; à commencer par les régionales de décembre 2015. Ce qui lui vaut d’être menacé de représailles électorales.
La guerre était jusqu’ici navale et sous marine, elle est désormais terrestre et ouverte. Après une première tentative, avortée, de sabotage par une « taupe » ennemie, un lourd missile à tête chercheuse vient d’être lancé du « Palais » sur la Société Nautique de Narbonne, qui gère le petit port de la Nautique, et son Président, Jacques Heurley. L’objectif visé étant la destruction du projet initié sous la mandature Bascou, projet consistant à confier l’aménagement et la gestion de l’ancien «Club House» : le Pavillon si bien nommé, à un professionnel de la restauration.
Monsieur Ortiz est Vice-Président du Grand Narbonne. Dans le privé, il officie dans une agence bancaire. N’étant pas de sa « clientèle », je ne peux rien dire de son comportement à son égard. Mais du « Ta gueule » adressé à Gérard Schivardi, lors de la dernière session du conseil communautaire, j’en aurai aussitôt retiré mon compte et le reste. Ce ne sont pas des manières! Faut dire, à son crédit, si je puis dire, que son Président Jacques Bascou lui avait tendu le godet : « Ce n’est pas un forum ou le comptoir d’un bistrot, ici, bordel! ». Un langage finalement accordé – pour le justifier peut-être? – à l’objet de ce vulgaire échange, à savoir le recrutement d’un(e) directeur (trice) de la communication; et à cette occasion donner au corps de leur institution une très vilaine… image!
C’est donc le sympathique maire de Ventenac, et sa partenaire, dont je confesse ignorer le nom, que les militants (es) du PS ont choisis pour partir au combat sur le canton Sud Minervois. Une primaire dont monsieur Lapalut, se serait bien passé. Chaque année, c’est le petit gibier, la caille, et non le militant de base, qu’il part, avec ses amis, chasser en Espagne. C’est dire sa frustration et son ressentiment surtout envers le président de la fédération audoise des chasseurs, son voisin, le maire de Sallèles, Yves Bastié, qui fut socialiste lui aussi, à l’origine de ce contre-temps cynégétique. Et qui, de surcroît , portait la gibecière de son concurrent, le maire de Moussan, le propre frère aîné de Didier Codorniou…Tout ce petit monde se retrouvant dans la même et courte, pour l’heure – elle s’élargira lors du vote du prochain budget – majorité de Jacques Bascou, le président PS du Grand Narbonne.