C’est décidé, Jean Paul Chaluleau est enmarche, ou en route, « Pour Ouveillan » ! Celui dont tous les lecteurs de l’Indépendant connaissait la signatureau bas d’articles commentant la vie politique locale, passe, après l’exercice d’autres activités dans la « communication institutionnelle, de l’autre côté du pont, bien décidé à s’en allerbouter hors du petit hôtel de ville d’Ouveillan, les amis de son actuel locataire, le sieur Cribaillet. C’est autour d’un café qu’avec d’autres mots Jean Paul m’a informé de sa décision. Sa bienveillance naturelle ne le porte pas en effet à des excès de langage. Qu’il s’agisse de personne ou de politique, avec lui le ton est toujours posé et la phrase polie… Ce qui ne l’empêche pas d’agir avec conviction et ténacité, comme avec ses « Vendages du coeur » auxquelles participent des artistes de très grandes renommées. C’est donc en homme de rassemblement qu’il se lance dans cette aventure. À sa manière : calme, au pas assuré. Un style si rare en politique…
C’est mardi dernier, à la terrasse du Petit Moka, que Jean Paul Chaluleau m’a annoncé son départ de la rédaction de l’Indépendant. Le nom de celui qui prendra la direction de l’agence de Narbonne m’est connu, mais je n’en dirai pas plus aujourd’hui. Je disais donc que nous buvions un dernier café ensemble, notre conversation tournant autour des derniers articles de « l’Indep » sur le RCNM, les difficultés d’adaptation de la presse écrite aux nouvelles pratiques de leur lectorat, de sa « fatigue », de son besoin « d’aller voir ailleurs », sans savoir précisément où, de son prochain séjour « au soleil », dans les caraïbes, de tout et de rien, quand nous avons été rejoint par Patrick, un ami commun.
Quelques questions sur le dernier conseil communautaire du Grand Narbonne et l’entretien accordé par son Président Jacques Bascou à Jean Paul Chaluleau, paru dans l’Indépendant de dimanche 3 octobre.
La première – d’autres suivront dans mes prochains billets – concerne la politique fiscale de l’Agglo. Elle a fait polémique récemment sur le nivellement des abattements facultatifs des taxes additionnelles et la cotisation foncière des entreprises. Notamment dans les communiqués de Nouveau Narbonne où le sang coule en abondance depuis l’arrivée de monsieur Boillot à la communication de l’Hôtel de Ville – une coïncidence sans doute – : « hémorragie fiscale », « entreprises saignées à vif »… Le débat, sur ces deux poins précis, est trop technique pour en démêler ici, simplement, tous les aspects, et l’exagération polémique trop facile identiquement pour s’en contenter en guise d’explications. Je « passe »! et en viens donc à ce qui me paraît l’essentiel !