Bien ! à trois jours du deuxième tour de la primaire de la Droite et du Centre : résumons . À la surprise générale des sondeurs, éditorialistes, commentateurs et commentateurs des commentateurs, François Fillon a écraséses principaux concurrents. Sarkozy, comme le voulait la Gauche, et Juppé, au grand désespoir de la même.
L’analyse remarquable de Michel Wieviorka, sociologue, actuel président de la Fondation de la maison des sciences de l’homme, publiée dans l’édition « abonnés » de la Matinale du Monde :
Je passe en revue le flux de l’actualité politique française sur mes comptes Facebook et Twitter, et mes favoris de la presse nationale et régionale. Autant l’avouer tout de suite : je ne m’arrête sur aucun des « posts », articles et analyses qui y sont consacrés. Je zappe aussi les «grandes émissions politiques» , à la télé ou à la radio. Inutile de préciser que je n’ai pas lu et ne lirai pas non plus les 1000 pages du programme de Bruno Le Maire ou les « livres » de Fillon, Juppé et Sarkozy, comme ceux à venir des autres candidats de gauche, de droiteou du centre, présentant leur « projet pour la France ».
Bordeaux mayor and founder of the right-wing UMP party, Alain Juppe speaks during a press conference at the Communaute Urbaine de Bordeaux (CUB), on November 22, 2012. AFP PHOTO/ NICOLAS TUCAT
De Philippe Torreton, dans l’Humanité, qui somme les électeurs de gauche d’aller voter aux primaires de la droite et du centre pour Alain Juppé, à madame Elise Lucet, dans Cash Investigation, qui réouvre le dossier Bygmalion, en passant par Buisson, dont le bouquin-brûlot est commenté dans et par tous les médias – qui jadis pourtant lui faisaient un procès continu en extrémiste de l’ultra-droite « fascisante » ! – , en passant par Plenel, qui publie le « carnet » d’un khadafyste inconnu, rempli de virements financiers en faveur de l’ancien Président et de sa campagne de 2007…
Pour une sortie, c’est plutôt une rentrée politique et médiatique réussie pour Emmanuel Macron ! Pas un média qui ne parle et ne commente sa démission du gouvernement. Dans un concert quasi unanime de critiques d’une violence inouïe. Du jamais vu ni entendu sous la « Cinquième » : traître, pour tous les tartuffes qui, à gauche, font des procès en traîtrise à François Hollande ; escroc, pour des philosophes « engagés » qui longtemps furent les propagandistes zélés d’un communisme à la mode « Mao » ;