Il « s’en passe de bien belles et de bien bonnes » dans mon ancienne Région Languedoc-Roussillon ! On me pardonnera cet aveu, mais plus je m’éloigne, en pensée, de Carcassonne, et plus décroit mon attention à la vie politique occitanienne. Toulouse est une « capitale » pleine de charme, certes, mais je n’y « mets jamais les pieds », tandis qu’il me plaît d’aller régulièrement à Montpellier.
« Régionales / Stupéfait par l’acharnement médiatico-obscène dont fait l’objet Dominique Reynié (LR) depuis un mois. Mauvaise foi, suivisme et manipulations caractérisées de la part des médias. Le journalisme se meurt ? C’est tout ce qu’il mérite. » C’est Hubert Vialatte, le rédacteur en chef de la lettre M, qui l’affirme sur sa page Facebook.
Un constat qu’il n’est pas le seul à faire. Même le premier fédéral du PS de l’Hérault Hussein Bourgi s’étonne de cet acharnement initialement « scénarisé », par Jean Pierre Grand, le sénateur « LR » du 34, figurant désormais sur la liste Saurel, scénario selon lequel D.Reynié serait inéligible. C’est dire!
Le sénateur UMP Jean-Pierre Grand, en bon rentier de la politique qu’il est, n’a pas accepté la désignation de Dominique Reynié, pour conduire la liste de la droite et du centre aux élections régionales de décembre prochain, au point de rejoindre celle conduite par Philippe Saurel, dans l’Hérault. S’il s’était contenté de cela, on le laisserait tranquillement à l’avant- dernière place de cette liste à débattre avec ce qu’il lui reste de conscience politique. Mais au lieu de se faire oublier, pour mieux se rendre utile auprès de Saurel, le voilà qui ne cesse de poursuivre de sa vindicte le Reynié en question, en publiant lettres et publications, adressées à Nicolas Sarkozy, sur l’éventuelle inégibilité de ce dernier. Avec le risque, calculé, de faire exploser sa liste et ruiner ainsi sa campagne.
Le quotidien L’Indépendant affirmait, dans son édition du 14 décembre, que le Front National pourrait remporter les élections municipales de Perpignan en 2020. Il interrogeait pour cela le politologue Nicolas Lebourg, dont une étude très fouillée (1) évoque cette possibilité.
Rappelons que le parti d’extrême droite a connu le succès aux élections municipales de mars 2014 : 45 % pour son candidat Louis Aliot. Perpignan est la seule ville de plus de 100 000 habitants où le FN est arrivé en tête au premier tour des municipales de 2014, échouant pourtant au second.
Selon cet universitaire, la capitale du Roussillon est psychologiquement mûre pour élire un maire FN. La victoire lui serait acquise « mathématiquement » en 2020 car on constate une « radicalisation des difficultés », mais, précise l’auteur de cette étude, Louis Aliot devra « convaincre l’électorat arabo-musulman, encore acquis à Jean-Marc Pujol – le maire UMP de Perpignan – et surtout les seniors chez qui Pujol le distance ». De plus, note Nicolas Lebourg : « ce constat confirme la validité d’une campagne anti- clientélisme, le système ne satisfaisant plus une part suffisante de l’électorat. »
Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973). Paris, musée national Picasso – Paris. MP72. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]