Le 26 août, comme chaque année, les socialistes narbonnais et les amis de la famille Madaule, se sont réunis pour commémorer l’action de Louis Madaule, l’ancien maire SFIO de Narbonne (1948/1958), qui créa le quartier balnéaire de Narbonne Plage.
Pour ceux qui ont lu mes chroniques précédentes sur cette affaire, la pitoyable « sortie » du faux qatarien, mais vrai français, dirigeant d’un faux « fonds » du Qatar installé sur l’ïle de Man, un paradis fiscal, dans l’organigramme duquel il n’apparaît tout simplement pas, point de surprise. Le scénario écrit par une petite équipe d’anciens dirigeants du RCNM était, en effet, d’une nullité affligeante et l’acteur principal, dans le rôle d’un sauveur financier exotique, aussi peu crédible qu’un chameau sur une banquise. Que certains, dans le petit monde sportif, politique, entrepreneurial et médiatique narbonnais aient accompagné, soutenu et promu ce mirage, est encore plus consternant.
C’est la rentrée politique et sociale. Elle s’annonce caniculaire. Dans ma petite ville, qui se veut grande, aussi. Le feu qui éclairait le buste de Louis Madaule, le maire socialiste qui ouvrit une route à travers le massif de la Clape pour accéder à la mer et créer Narbonne-Plage, vient d’être éteint. Nous ne pourrons donc plus nous y rendre en pèlerinage, la nuit tombée, quand dorment les hirondelles.