Ils sont jeunes, actifs, entreprenants, aiment leur ville et leurs quartiers. Des idées, des propositions pour y mieux vivre, ils en ont plein la « tête ». La première d’abord : se faire respecter. Et refuser le paternalisme politique des partis « officiels » ; en contester leur monopole de l’expression politique. Ne plus se soumettre, troquer des bulletins de vote contre des emplois, des aides, des logements… toujours promis pendant les élections, jamais donnés après. Ils sont jeunes, entreprenants, ont des projets pour leur ville et leurs quartiers, veulent « garder espoir », lutter contre l’abstention, le repli sur soi, la frustration et le mal-être. Jeudi 21 mars, à la Maison des services de Saint-Jean Saint-Pierre, Salem, Okan et Zoubida n’ont pas prononcés ces mots, mais leur message sonnait les mêmes thèmes. Les émissaires, les « auditeurs libres » des partis « officiels »étaient présents dans une salle comble. On les comprend, les municipales approchent et rien de ce qui « bouge » dans la cité n’échappe à leurs antennes. Je ne sais ce qui va advenir de ce « mouvement citoyen narbonnais » : se fondra-t-il ou pas dans un jeu d’alliances (et avec qui), jouera-t-il seul sa partition l’année prochaine ? Trop tôt ! Ce que je sais par contre, est qu’avec cet acte de volonté, une ancienne manière de faire de la politique municipale est peut-être morte. Dans l’esprit de ceux qui la subissaient, à tout le moins. Et c’est tant mieux !
Lors du « Grand débat » voulu par le député Alain Perea, qui s’est tenu jeudi soir à Gruissan, une phrase lancée par un intervenant a été mise en exergue – en gros caractères et en bleu – au centre d’un article publié le lendemain par la journaliste présente sur les lieux : « Si un élu est nul, qu’il dégage. » Tranchant comme la lame d’une guillotine, la chair de poule m’est venue à l’idée qu’une « assemblée citoyenne » de jaune vêtue s’empare un jour d’un référendum d’initiative qui le soit tout autant pour demander des comptes au Maire de Gruissan ou de Narbonne, par exemple.
Pour ceux qui doutaient de la candidature d’Alain Perea et de LREM aux prochaines municipales, à Narbonne, l’équivoque est levée. Une liste du mouvement présidentiel sera bien présente, en 2020, et Alain Perea, sans en être la « tête de liste » (troisième, peut-être),en sera toutefois le principal animateur.
Alain Perea, le député de la deuxième circonscription de l’Aude, a présenté ses vœux, hier, « devant un parterre confidentiel » d’élus et de représentants de divers « corps constitués ». Je n’y étais pas et ne peux donc me référer, pour en rendre compte, qu’à ce qu’en rapporte, ce matin, la journaliste invitée du quotidien régional l’Indépendant. Une observation d’Alain Perea a particulièrement retenu mon attention :
J’ai reçu dans ma boîte de réception électronique ces photos. Ce sont celles d’un « appartement » de 13m2 avec une mezzanine… mais seulement accessible à genoux. Son loyer : 280€ ! L’installation électrique date des années 30, les fenêtres ne servent à rien, l’humidité ronge les murs, les rats y sont à résidence… Des informations recueillies auprès d’une association venant en aide aux personnes démunies, Je retiens aussi le cas d’un homme vivant dans un 50m2 payant un loyer de 217€ , eau et électricité comprises.
Ve 31.1.2025 Levé à 4h30. Déverrouillage de l’alarme programmée à 5h30. Monté dans le taxi à 7h. Arrivé à l’hôpital privé du Grand Narbonne à 7h 15. Pris en charge, en mains plutôt, par une première […]
Ve 24.1.2025 Chaque mardi et mercredi, une atmosphère singulière flotte dans les allées de ce magasin à libre-service. Loin de l’agitation habituelle des fins de semaine, elles ne sont empruntées que […]
Me 22.1.2025 Cinéma. Dimanche, à 15 heures, ai vu, au Théâtre + Cinéma – scène nationale Grand Narbonne, le dernier film de Walter Salles : Je suis toujours là. Un grand film qui m’a incité à […]