Les travaux du futur musée régional de Narbonne antique, le MuRéNa, avancent au rythme initialement prévu par son maître d’ouvrage, la Région. Restent toutefois d’importants problèmes en suspens qui, s’ils devaient le rester trop longtemps encore, affecteraient négativement l’économie générale de ce projet. Pour ceux concernant directement le futur musée, le plus important demeure la réalisation et le financement de son parvis.
C’était un 11 janvier 49 avant JC que César, Jules, franchissait le Rubicon*. Jean-Paul, lui, qui de César ne porte que le nom, n’aura pas à faire ce long détour géographique, pour passer de l’Office de Tourisme de Fleury, qu’il dirigeait, à l’Établissement Public Intercommunautaire qui, depuis le 1 janvier de cette année, va gérer la compétence « Tourisme » des neuf offices et syndicats des communes membres du Grand Narbonne, à l’exception de celles de Gruissan, Narbonne et Leucate.
J’ai reçu hier matin une touchante carte de voeux de Didier Mouly dans laquelle, après m’avoir chaleureusement et fautivement rappelé que « nos actions en tant qu’élus », comme les miennes, « en tant que citoyens » – fautivement car lui seul s’adresse à ma personne –étaient « guidées par le coeur », m’adresse en pièce jointe un courrierdans lequel il me fait part, tout aussi affectueusement,de son « indignation » après que j’eus«sans doute constaté une forte hausse de mon imposition locale 2016 dans laquelle la Ville de Narbonne n’a pas le moindre degré de responsabilité».
À partir des données de l’INSEE pour 2013, Compas (Édition décembre 2016) fournit de nouvelles estimations et analyses qui permettent, certes, decomparer le taux de pauvreté par commune, mais aussi, pour chacune d’entre elles, le nombre de personnes pauvres et leur situation familiale (Le rapport est ici).
Voilà, c’est fait ! «La loi Montagne» a été votée cette nuit et la situation juridique est enfin claire – même si elle est embrouillée – pour ce qui est de la compétence tourisme. Les Offices de Tourisme des stations classées pourront donc demeurer de gouvernance et de financement communaux et ne peuvent donc ne pas être transformés en un « Office de Tourisme distinct » (autrement dit un Office de Tourisme communautaire à compétence territoriale limitée), au sens de la loi NOTRe, qui prévoyait un maintien, certes, mais sous gouvernance et financement communautaires (et par décision de l’EPCI).