Je n’aime pas les lundis. Comme m’ennuient les dimanches. De ces jours jamais pleins, j’en attends toujours le pire. Comme si le temps retenait sa faux. Des commencements toujours en suspens, des rues souvent vides, des vies en attente. Des espoirs toujours déçus et des aubes qui meurent. Je n’aime pas les lundis. Comme ce matin-ci, pluvieux, sur la place de l’hôtel de ville. Sylvain qui vînt à ma rencontre. Triste! Jean Pierre, son ami, qui était devenu le mien, dans la nuit, nous avait quitté. Je connaissais son état. Il me l’avait annoncé en janvier.
La Médiathèque du Grand Narbonne conserve de nombreux documents de et sur le poète-chanteur né à Narbonne en 1913. Il repose désormais au cimetière, non pas de Cité, comme l’indique à tort la Médiathèque, mais de l’Ouest, à Narbonne et sa maison natale, transformée en musée, est ouverte aux visiteurs (13 Avenue Charles Trenet, 11100 Narbonne). Petit florilège des œuvres…imprimées de ou avec Trenet conservées à la Médiathèque, d’hier à aujourd’hui :
Comme tous, ou presque, les représentants des 40000 associations de l’ancienne Région Languedoc-Roussillon, les 1446 maires et leurs adjoints, les 132 présidents d’intercommunalités et leurs élus, les 5 présidents de Conseils généraux et leurs membres, ceux des innombrables syndicats mixtes, des syndicats patronaux et ouvriers, des organismes consulaires et professionnels, écoles, lycées et que sais-je encore tant la liste semble infinie… j’aurais pu recevoir l’invitation d’un, ou de plusieurs, président d’une de ces honorables institutions qui, selon le terme en usage, rassemblent les forces vives d’un territoire pourtant alangui, à sa cérémonie des vœux.
Pourquoi donc une nouvelle identité graphique, me demandait un ami, ce matin? Parce qu’il est dans la nature d’une nouvelle majorité de faire oublier celle de ses prédécesseurs, lui répondis-je. De marquer, si je puis dire, son territoire. Son territoire symbolique. Et à l’agence de communication retenue de traduire au mieux les attentes et désirs de son commanditaire en langage couleur et typographique, notamment. Le résultat est donc toujours une prise de décision politique, après que de nombreux aller-retour entre communicants, élus voire proches collaborateurs d’élus, aient eu lieu.
Il y avait foule hier soir dans le centre ville de Narbonne. Et du bruit aussi! Le mécanique, et de ferraille, des manèges, auquel se mêlait celui d’une fanfare ambulante sur un fond de paroles et de cris indistincts. Une houle sonore envahissant places et rues devenues soudain trop étroites pour en contenir le flux. L’idée folle m’est pourtant venue que nous étions en « état de guerre et d’urgence », que « la guerre civile » risquait d’advenir, selon les propres mots de Manuel Valls, qu’il y a un mois, jour pour jour, au moment où j’écris ces lignes, mourraient sous les balles de fanatiques 130 innocentes personnes, que la planète était en survie, que la COP21 se terminait par un « accord historique » et que ce soir de ce dimanche nous saurions si le « fascisme » était passé ou pas en NPCP ou PACA. Je me disais donc cela après que j’eus constaté moi même que tout me portait à cependant l’oublier. Et puis, cheminant par les boulevards extérieurs pour rejoindre la place du Forum, la surprise et la joie de me retrouver au milieu d’étals d’artistes de la galerie collectiveBlend’Art.