On achève et égorge des chrétiens jusque dans nos églises ! Au nom d’un Dieu qui n’est pas le leur ; et le jour anniversaire de son prohète. À Nice. Ce matin. Quelques jours après qu’aux portes d’un autre temple, celui du savoir, un même bourreau ai réalisé son abominable office. Rien ne sera épargné de tout ce qui nous rassemble. Il faudra du courage, encore et encore, pour regarder en face cette ignoble et mortifère idéologie. En désigner les porteurs d’eaux et de glaives. Les affronter. Toujours ! Sans craindre les procès en sorcellerie politique. Sans trembler.
Encore aujourd’hui, sur le « fil d’actualité » des réseaux sociaux, l’indignation et la compassion sont à leur comble pour une dame de 73 ans bousculée et blessée lors d’une manifestation interdite, la semaine dernière à Nice…
Aminou, c’est le nom d’un jeune homme de mes connaissances qui habite le quartier Saint-Jean Saint-Pierre de Narbonne – un quartier à forte population de « culture » musulmane, il l’est lui aussi, dans lequel il est très socialement impliqué –, m’a envoyé un SMS vendredi dernier, dans lequel il m’empresse de « faire un billet » après que le Conseil d’État eut rendu son ordonnance en référé sur « l’affaire » dite du « burkini » estival.
Je pensais pourtant avoir déjà exprimé mon point de vue dans mon billet du 16 août. Néanmoins, afin de satisfaire sa demande, j’y rajoute ces quelques autres et brèves considérations, celles- là d’ordre principalement juridique.
Devant l’ampleur de la polémique, je ne pouvais pas rester muet et me suis donc décidé à rédiger rapidement ces quelques lignes sur « l’affaire » dite de l’arrêté « anti-burkini » pris par le maire de Nice. Une mesure de police municipale, je le rappelle, interdisant son port jusqu’à la fin du mois d’août, et motivée pour des raisons de « troubles à l’ordre public ».
Je ne pouvais me taire, car je ne crois pas du tout à la génération innocente et spontanée du « burkini » dans l’espace public ; comme celle de la burka, d’ailleurs. Je n’ai pas cette naïveté, en effet, et force m’est de constater qu’il y a des groupes, certes minoritaires, mais très actifs, qui cherchent, par ces moyens particuliers, notamment, à attiser les tensions dans un climat déjà tendu par la série d’attentats dont a souffert – et souffre encore – notre pays ; et qu’ils y arrivent aisément.
Priver le carnage niçois de toute signification politique, au prétexte que son auteur, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, était instable psychiquement, nous place devant notre incapacité à envisager sérieusement la force spécifique de Daech, rappelle Jean Birnbaum, responsable du « Monde des livres ». Son texte, publié dans la Matinale du Monde du 20 juillet, sous le titre: «Pour des esprits rationalistes et sécularisés, tout fou de dieu est un fou tout court», en intégralité ci -dessous:
Ce matin, depuis ma terrasse, l’ordinaire s’est tu. La cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur de Narbonne se dressait. Pierre médiévale, chœur seul à 41 mètres, nef jamais construite. Le ciel, pêche […]
Shein n’est pas cher. Et l’indignation s’arrête là où commence l’intérêt du porte-monnaie. On crie au scandale, on dénonce l’exploitation, la fast fashion, les produits jetables. […]
Ai sorti de ma bibliothèque Kindle 𝑳𝒆 𝒅𝒆́𝒋𝒆𝒖𝒏𝒆𝒓 𝒅𝒆𝒔 𝒃𝒂𝒓𝒓𝒊𝒄𝒂𝒅𝒆𝒔, 𝒅𝒆 𝑷𝒂𝒖𝒍𝒊𝒏𝒆 𝑫𝒓𝒆𝒚𝒇𝒖𝒔. Je le dévore, et je ris. Rarement un roman m’a paru aussi vif, aussi cruel et délicieux à la fois. Le décor : le […]
𝐇𝐮𝐦𝐞𝐮𝐫 : 𝐋𝐞 𝐩𝐚𝐲𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐨𝐝𝐞̀𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐫𝐝𝐮𝐬. Le modèle social français se meurt à petit feu. Trop cher, trop lourd, trop lent. On l’entretient à crédit, comme une vieille maison dont les murs craquent. Et […]