C’était le 8 juillet ! Nicolas Sainte Cluque, le chef de l’opposition socialiste au conseil municipal dirigé par Didier Mouly et son groupe NN, créait la surprise en sortant du siège du PCF, bras dessus bras dessous en compagnie de Marie Noëlle Garbay, l’ancienne adjointe de Mouly fils, mais cependant toujours conseillère municipale et membre de son groupe majoritaire — tout en étant désormais dans son opposition militante !
En faisantsavoir qu’il serait présent dans le combat des « municipales », en premier de cordée ou pas, Alain Perea, a fait aussi réagir Mesdames Bossis (vice-présidente Ps du conseil départemental) et Granier (ancienne adjointe à l’urbanisme du maire NN), présentées par le député de LREM lui-même comme des personnalités aux profils politiques et « caractères » correspondant à la philosophie générale de son mouvement avec lesquelles ils souhaiteraient « travailler ».
Pour ceux qui doutaient de la candidature d’Alain Perea et de LREM aux prochaines municipales, à Narbonne, l’équivoque est levée. Une liste du mouvement présidentiel sera bien présente, en 2020, et Alain Perea, sans en être la « tête de liste » (troisième, peut-être),en sera toutefois le principal animateur.
Dans le microcosme narbonnais, si les pièces principales du jeu politique des prochaines municipales sont en place, les conditions de son exercice ont profondément changé.
Du côté de Nouveau Narbonne (NN), il est désormais acquis que, contrairement au tour précédent, il n’y aura pas de liste concurrente à droite menée par LR.
À la lecture de l’Indépendant de ce matin, j’avoue m’être dit, profondément irrité : « Mais de quoi – ou de qui – le titre de ce journal est-il le nom » ? Une réaction que l’on trouvera peut-être grandement exagérée en regard de la « petite affaire politique » locale concernée, ainsi que de son « traitement » journalistique.