C’était le 8 juillet ! Nicolas Sainte Cluque, le chef de l’opposition socialiste au conseil municipal dirigé par Didier Mouly et son groupe NN, créait la surprise en sortant du siège du PCF, bras dessus bras dessous en compagnie de Marie Noëlle Garbay, l’ancienne adjointe de Mouly fils, mais cependant toujours conseillère municipale et membre de son groupe majoritaire — tout en étant désormais dans son opposition militante !
J’avais prédit que madame Flautre, la conseillère municipale EELV d’opposition, élue sur la liste « J’Aime Narbonne » conduite alors par Jacques Bascou, prendrait du large et quitterait le bateau d’une alliance, de fait, avec le PS, lors des prochaines municipales. Eh bien ! voilà qui est fait ! Dans le contexte d’une gauche éparpillée à la façon d’un puzzle où ce dernier parti, avec elle, est dans une situation où il joue tout simplement sa survie, les Verts n’ont en effet aucun intérêt à nouer des alliances électorales sous leur direction.
En faisantsavoir qu’il serait présent dans le combat des « municipales », en premier de cordée ou pas, Alain Perea, a fait aussi réagir Mesdames Bossis (vice-présidente Ps du conseil départemental) et Granier (ancienne adjointe à l’urbanisme du maire NN), présentées par le député de LREM lui-même comme des personnalités aux profils politiques et « caractères » correspondant à la philosophie générale de son mouvement avec lesquelles ils souhaiteraient « travailler ».
« Bombe fiscale » et ciblage nominatif public des élus communautaires narbonnais ayant voté pour les nouveaux taux d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM)! Ne manquait plus, dans ce placard publicitaire de Nouveau Narbonne, qu’un fusil à lunette pour mieux viser ces derniers. Un coup de « com », iconographiquement d’inspiration Ménardienne. Du jaune pour l’infamie, du rouge pour la colère et le mal, du noir pour le malheur… Question: demain, des poternes symboliques seront-elles dressées place de l’Hôtel de Ville? Passons, vite! Et classons verticalement. Direction: poubelle!…
Curieux comme l’on semble se satisfaire d’une incontestable défaite, dans les rangs et à la tête de Nouveau Narbonne, et ce au motif que, sur la seule Ville, Didier Mouly et ses deux autres candidats seraient gagnants ( encore qu’il soit loin de rassembler toutes les voix de droite qui s’étaient exprimées en sa faveur lors des municipales dernières.) Non! leur défaite électorale et symbolique est nette, et sans ambiguïté – voir mon billet précédent! Ce scrutin n’était pas, en effet, un « troisième tour des municipales » sur le seul territoire communal, tout de même! , mais une élection cantonale, faut-il le rappeler! Et le canton où Didier Mouly était en compétition, le plus important d’un point de vue politique et personnel, était connu, et de lui au premier chef, pour son avantage comparatif, du fait de son redécoupage, au profit de la gauche; comme était connu aussi le rapport des forces politiques en présence, notamment le poids du FN (Cf son score aux dernières élections européennes ).