Taubiranesques !
Frères et sœurs, à la veille de poser ma candidature à l’Académie Française, vous m’avez redonné la force, l’enthousiasme et l’immense joie d’incarner à vos yeux jusqu’ici perdus dans les eaux glauques du désespoir, les immortelles valeurs d’une gauche assoiffée d’amour, de justice et de respect. Ce pathétique appel, frères et sœurs, ne soyez plus résignés, abattus, déprimés, je l’ai entendu du fond de ma discrète et modeste thébaïde littéraire. Soyez fiers de m’avoir noté « bien plus », ne pleurez pas ma calamiteuse prestation devant la fondation Abbé Pierre ; rien, rien jamais ne pourra briser ma volonté de soulever les tumultueuses et libératrices vagues de notre valeureux, merveilleux peuple, et de l’humanité tout entière. Sa parole, sa geste, sa beauté en moi désormais figurées, je les porterai orgueilleusement corps et âme de toute éternité, jusqu’à l’ultime sacrifice. Votre ChT !