Pour une sortie, c’est plutôt une rentrée politique et médiatique réussie pour Emmanuel Macron ! Pas un média qui ne parle et ne commente sa démission du gouvernement. Dans un concert quasi unanime de critiques d’une violence inouïe. Du jamais vu ni entendu sous la « Cinquième » : traître, pour tous les tartuffes qui, à gauche, font des procès en traîtrise à François Hollande ; escroc, pour des philosophes « engagés » qui longtemps furent les propagandistes zélés d’un communisme à la mode « Mao » ;
Hier soir, au 20 heures, de TF1, il fallait voir le visage de François Fillon, pour les Républicains, opposé, avec quelques uns de ses amis députés, au leader de son parti, Nicolas Sarkozy, sur le projet de loi de révision constitutionnelle, adopté pourtant par l’Assemblée Nationale par environ 3/5 de ses membres.
Humeur matinale après avoie lézardé au bord d’une piscine – toujours la même: celle du relais des Chartreuses; et lu le billet de mon ami blogueur Maxime Tandonnet. Curieux de vos réactions, je vous livre donc certaines de ses propositions afin d’en finir avec le climat de défiance généralisée dans lequel nous vivons:
Aucun mandat politique ne peut être renouvelable consécutivement plus d’une fois; les passages d’une assemblée à l’autre (député/sénateur/député européen) à des fins de recyclage des vaincus serait prohibés;
Principe de la démission systématique de la fonction publique après 5 ans de mandat politique;Toute utilisation de moyen de l’Etat à des fins personnelles et toute faveur ou intervention destinée à des proches serait sanctionnable pénalement, nonobstant les immunités;
Principe d’inégibilité définitive en cas de condamnation pénale;
Strict plafonnement du montant total des indemnités;
rémunérations, avantages en nature qui peuvent émaner d’une activité politique et qui ne doivent jamais dépasser une fois et demi le SMIC, suppression de tout avantage ou privilège lié à un mandat politique nationale (sur les régimes de retraite par exemple);
Dans le fonctionnemment impartial de la police et de la justice, toute atteinte à la présomption d’innocence ou au secret de l’instruction lourdement sanctionnée par des peines de prison et une destitution dans le cas des fonctionnaires…
Comme je ne suis pas un jusqu’auboutiste radical, celui des candidats qui osera présenter une seule de ces mesures sera assuré de mon soutien sinon de mon vote. N’exagérons pas tout de même!
En attendant, si cela vous amuse, vous pouvez parfaire cette esquisse…
Comment faire semblant de l’ignorer, ce dernier sondage de l’IFOP pour le « JDD » de ce dimanche 15 février ? Le parti de madame Le Pen est crédité de 29% d’intentions de vote, et l’UMP et le PS, seraient, l’un et l’autre, devancés, lors des élections départementales des 22 et 29 mars. Et comment s’en étonner surtout à voir les rayons «politique» des grandes et petites librairies emplis de livres à son sujet, les médias écrits, audios ou télés saturés de commentaires et de polémiques sur sa dangerosité , et les partis dits de gouvernement fuir les graves questions qui préoccupent la France et les français en « lepénisant » la sécurité, l’intégration etc…
La patronne du FN détaille un plan d’action alambiqué sur l’Europe dans une interview au Figaro de ce jour: après son élection en 2017, elle présentera un ultimatum en 4 points à l’Union européenne. Puis, en cas de refus (probable) elle proposera aux Français un « référendum sur la sortie de l’Union » . Si les Français le rejettent, Mme Le Pen démissionnera au bout de 6 mois après son élection. Pourquoi ce schéma tortueux, irréel, chaotique, vaguement surréaliste, alors qu’il suffirait de dire franchement, en allant droit au but, si vous m’élisez, la France sortira de l’Union?