Racing Club Narbonne Méditerranée (RCNM) : Des subventions pour des « prunes » !
Le croquis de la semaine de Denis Carrière : « match nul, à domicile, face à Grenoble, et saison nulle face à l’opinion »
Le croquis de la semaine de Denis Carrière : « match nul, à domicile, face à Grenoble, et saison nulle face à l’opinion »
De retour d’Aurillac, la capitale du parapluie, avec une troisième défaite dans les bagages, les nouveaux dirigeants du RCNM ouvrent à présent les leurs. Ce serait la faute de R. Elsom ! Il aurait laissé le club en ruines … Sauf que, indépendamment d’autres raisons, ce sont bien les « sponsors narbonnais » qui, en retirant leurs « billes », ont acculé les « Australiens » a une augmentation de capital pour en prendre la majorité et s’assurer ainsi la direction du club.
L’équipe de France de rugby à XV produit le même jeu que celui proposé en Top 14 et en Pro2: stéréotypé, ennuyeux, prévisible. La prise de risque et le droit à l’erreur y sont bannis. Comment s’en étonner? Graham Henry, l’ancien coach des All Blacks, champion du monde en 2011, n’y va pas par quatre chemins. Le coupable de l’humiliante défaite française contre la Nouvelle-Zélande samedi soir en quart de finale (62-13), n’est pas Saint-André ou les joueurs, mais bien le Top 14, le soi-disant « meilleur championnat du monde ». « La compétition française est pauvre », explique-t-il au New Zealand Herald. « C’est la compétition professionnelle la mieux payée du monde, mais elle ne peut pas produire de joueurs parce qu’ils sont mal coachés et surpayés ». Boum!t Et d’insister, en tapant une belle chandelle: « Tout n’est qu’une histoire de sponsors et de télé. Ils sont en train de ruiner le rugby français ». Les raisons de la médiocrité de notre rugby sont structurelles, en effet.
Les quelques réflexions qui suivent, pour apporter quelques éléments de réponses aux commentaires qui, hier et aujourd’hui encore, ont suivi la publication, et la mise en ligne sur les réseaux sociaux, de mon dernier billet d’humeur consacré aux médiocres performances sportives RCNM, qui l’amènent, naturellement, à occuper la dernière place de la PRo2. Avec la menace, désormais bien réelle, d’une « descente » en Fédérale.
Le club étant une « entreprise » d’une cinquante de salariés, me dit-on, on comprend bien, sans qu’il me soit nécessaire d’en exposer les considérants, que sa situation actuelle, si elle devait perdurer, ne manquerait pas d’avoir de sérieuses conséquences, à la baisse, évidemment, sur ses effectifs. Sa survie même, dans sa forme actuelle, pourrait être en jeu …
Dax est bien connu des curistes français pour les vertus thérapeutiques de ses boues. Les joueurs du RCNM y étaient dimanche pour se refaire une santé, ils sont rentrés « à la maison » encore plus mal en point qu’ils n’en étaient partis. Battus, crottés – pas d’eau dans les douches -, les voilà bons derniers de la Pro2.