Après le géographe Christophe Guilluy, la Fondation Terra Nova publie à son tour une note sur cette France «périphérique» qui attire, souvent malgré elle, les catégories populaires. Entretien dans le Figaro (abonnés)
Au croisement de la politique, de l’économie, de la géographie et de la sociologie, la France périurbaine est devenu un sujet d’étude. Après avoir soulevé cette question au grand public avec Fractures françaises (2010), le géographe Christophe Guilluya relancé le débat en publiant La France périphérique. Comment on a sacrifié les classes populaires. Dans cette controverse, la gauche fait figure d’accusée. Notamment en raison d’une note d’analyse électorale publiée en 2012 par la Fondation Terra Nova, un think-tank proche du PS. Le Figaro donne aujourd’hui la parole à la défense. Terra Nova publie à son tour une note sur le sujet, rédigée par Pierre Musseau (lire l’intégralité de la note surwww.tnova.fr). Directeur général de Terra Nova, Thierry Pechs’explique. Et reconnaît que ce fut «une erreur» de considérer que l’électorat populaire fut un électorat perdu pour la gauche
Avec le retour de Sarkozy, le PS semble vouloir renouer avec une stratégie de diabolisation. Le problème est qu’à l’épreuve du pouvoir et de ses contraintes, le vide de sa pensée économique et sociale et sa dépendance culturelle envers les paradigmes d’un « socialisme » du XIX siècle apparaissent en pleine lumière, qui le rendent encore incapable de construire un projet d’avenir crédible et d’en exposer le « récit » cohérent à ses électeurs. Ajoutons à cela l’absence d’un leader charismatique pour l’incarner. La Sarkophobie est donc vouée à l’échec et le PS à une défaite historique en 2017.
Deux textes de Jean Pierre Le Goff et Laurent Bouvet pour alimenter cette réflexion.
Les socialistes se sont réunis par 2 fois, jeudi soir, à la fédération PS de l’Hérault, à Montpellier. Ils se sont donc décidés pour présenter la candidature de Damien Alary, 63 ans, actuel président du conseil général du Gard et bien sûr conseiller régional PS du Languedoc-Roussillon. Est ce le bon choix? Dans l’intérêt de la Région, je ne le crois pas.